Elus en juin durant le congrès de la BCS à Berne, les Ambassadeurs du pain et du chocolat Cuche et Barbezat sont sur le point de passer le relais. Dans environ deux mois, un nouveau représentant leur succédera. « Panissimo » a notamment voulu savoir ce que le duo d’humoristes gardera de son mandat ; certes, pas encore terminé. Réponses en chœur des deux intéressés…
Cuche et Barbezat, le passage de témoin approche, comment vous sentez-vous ?
On se sent bien, C’est difficile de faire un bilan avant la toute fin. Même si la pâte était bien pétrie, qu’elle a bien levé, Que le four est à bonne température et que tout a été enfourné au bon moment, cela ne veut pas encore dire que le pain sera vraiment bon. Combien de fois l’apprenti l’a sorti trop tard du four ?
Bien que difficile à faire, quel est-il ce bilan ?
Pour le moment nous nous réjouissons des collaborations que nous avons pu avoir avec la profession. Autant pour les caracs roses que pour les lapins et les œufs en chocolat. Nous espérons surtout que ces actions ne s’arrêteront pas avec notre fin de mandat.
Quel a été le moment le plus fort ?
La remise des blouses à Berne, la rencontre avec les patronnes et les patrons de ces professions que nous ne connaissons finalement pas si bien que ça. Pour Cuche, ancien apprenti d’il y a 40 ans, ce parterre de patrons l’applaudissant a beaucoup flatté son ego.
Que vous a apporté ce mandat ?
Des rencontres, des échanges, des partenariats qui auraient été improbables sans ce rôle d’ambassadeur.
Vous sentez-vous un peu plus boulangers-confiseurs qu’il y a une année ?
Peut-être un peu moins… C’est bien de laisser faire les choses à ceux qui savent.
Votre regard sur la branche a-t-il changé ?
Notre regard reste le même. Nous savions déjà à quel point ce métier peut être exigeant et passionnant. Et notre regard reste de toute façon un regard gourmand.
Allez-vous poursuivre votre rôle d’ambassadeur au-delà de votre mandat ; au Swiss Bakery Trophy,
par exemple ?
Nous avons, en effet, été invités au Swiss Bakery Trophy à Bulle (FR). Cette période est très chargée pour nous, car nous sommes en pleine Revue Vaudoise à Territet (VD). Et nous devons encore nous entendre sur les horaires et la faisabilité du projet. Nous espérons vivement pouvoir y participer. Et puis, dans le cadre de notre collaboration avec les chocolatiers romands, Cuche participera à la remise des diplômes en juillet.
Cette année au sein des boulangers-confiseurs est-elle source d’inspiration pour des sketchs
ou des spectacles à venir ?
Nous n’avons pas attendu d’être ambassadeurs pour nous envoyer des tartes à la crème en pleine figure. Et pour le moment, nous n’avons pas envie de nous moquer des boulangers.
Finalement, qu’avez-vous envie de dire aux artisans boulangers-confiseurs ?
De redire tout le bien que vous nous faites. De continuer de vous tenir les coudes pour faire face à la concurrence des grosses entreprises. Et comme pour nous, dans notre profession d’humoriste, continuez de faire plaisir à celles et ceux qui vous suivent, et surtout faites en sorte que cela vous fasse surtout plaisir à vous.
Interview Johann Ruppen