La nouvelle année est encore jeune, les résolutions prises de bonne foi sont encore relativement concrètes. Dans quelle mesure ces dernières seront-elles toujours d’actualité dans deux ou trois mois ? Serons-nous revenus au « train-train » normal ou aurons-nous tout de même mis en œuvre quelque chose ?
Une chose est sûre, les formulations telles que « il faudrait », « je devrais » ou « je pourrais » ne marchent pas. Personnellement, je n’utilise jamais cette forme verbale conditionnelle, car elle n’est pas contraignante. Seules les formulations concrètes comme maintenant, d’ici jeudi prochain, dans une semaine, ou autres sont envisageables.
Il en va de même pour la formation professionnelle et continue : savoir c’est pouvoir, ou peu importe de ne pas savoir ? En tant qu’employeur, il est dans notre intérêt que nos collaborateurs et collaboratrices se perfectionnent. Certes, cela implique leur absence pour un temps limité, mais leur retour est une réelle valeur ajoutée pour l’entreprise. Pour notre part, nous procédons ainsi : nos collaborateurs et collaboratrices qui suivent des cours spécialisés doivent réaliser un produit dans l’entreprise en l’espace de cinq jours. Ce mandat amène les participants et participantes à suivre le cours dans une optique totalement différente, car ils doivent réfléchir à ce qui convient ou pas dans notre entreprise. Et donc poser les bonnes questions.
« Celui qui cesse d’apprendre est vieux, à vingt ans comme à quatre-vingts. »
Henry Ford
Les collaborateurs et collaboratrices qui suivent des cours qui n’ont rien à voir avec le métier (pompiers, J+S, etc.) aimant faire usage de leurs nouvelles compétences, en matière d’organisation ou de gestion de groupe notamment, profitez de leur potentiel. Car comme on le sait : « Celui qui cesse d’apprendre est vieux, à vingt ans comme à quatre-vingts. »
Je vous souhaite une année 2024 riche en enseignements.
Peter Signer, Chef de la formation de la BCS