Diego Cayrol est gestionnaire du commerce de détail (GCD) en première année d’apprentissage à la Tarterie du Littoral à Neuchâtel. Avec les questions de sa formatrice Marie Perriard, il revient sur cette année passionnante et réfléchit entre autres sur lui-même.
Qu’est-ce qui vous plaît dans la métier de GCD en boulangerie-confiserie ?
Le contact avec la clientèle, instaurer une ambiance amusante, qui amène à des ventes supplémentaires. Réaliser des ventes additionnelles. La fierté de vendre de manière efficace, de proposer et convaincre le client. Amuser le client pour vendre, trouver les bons arguments.
Qu’est-ce qui vous motive à vous former dans cette branche ?
La branche a toujours été attirante pour moi, depuis l’enfance, elle paraissait plus attractive que les autres. La possibilité de créer un lien particulier avec les gens, que l’on voit régulièrement.
Qu’est-ce que vous aves appris sur vous-même ?
J’ai vu que mes compétences se développaient, que j’arrivais bien à réaliser des ventes supplémentaires, à créer un lien avec les gens. Je craignais de prendre des commandes au téléphone, et je peux le faire aujourd’hui de manière autonome. Je suis capable d’être convaincant et compétent.
Qu’est-ce qui vous a étonné en découvrant cette branche ?
La complexité du processus de fabrication de certains produits, avant la mise en vente au magasin. Par exemple, petits fours, amandines. L’étendue des connaissances nécessaires pour la bonne pratique du métier.
Quels sont les bons côtés du métier ?
Le contact avec la clientèle est au centre de tout.
Quels en sont les aspects plus compliqués ou désagréables ?
Le côté répétitif de certaines tâches : remplissages des boissons, remplissage du papier.
Qu’est-ce que vous garderez de votre formation ?
Le fait que le contact avec le client est le plus important pour une future carrière.
Qu’est-ce que ça fait d’être un homme dans une équipe de femmes ?
Pas de différences particulières, peut-être un lien privilégié avec certaines personnes de la vente. Ça fait une différence pour le client. Ça crée un contexte différent des équipes de vente majoritairement féminines. Je pense aussi que je fonce droit au but sans trop me poser de questions, je tente les ventes supplémentaires dans l’optique « qui ne tente rien n’a rien ». En revanche c’est important pour moi d’être reconnu en tant qu’homme et pas assimilé au personnel féminin. Je pense en tant qu’homme.
Quelles sont les qualités que vous avez développées en vous formant ?
Plus d’assurance, plus d’efficacité et de rapidité. Plus de précision dans le conseil.
Quelles sont les qualités dont il faut disposer au départ ?
Être souriant, avoir de la volonté d’apprendre, hygiène personnelle irréprochable. Avoir le feeling avec les gens.
Comment se passe la relation client-gestionnaire ?
Super bien, je m’entends très bien avec tous les clients.
Comment se passe la relation production-vente ?
Également bien, je m’entends très bien avec tous et je peux me permettre de leur poser toutes les questions utiles aux commandes.
Quelle est la meilleure partie de la semaine ?
Fin de semaine, vendredi et samedi parce qu’il y a beaucoup de commandes et les journées sont stimulantes.
Quelle est votre période de l’année préférée ?
Le jour de Noël (24 décembre). L’ambiance est festive, c’est une journée particulière, qui change de tous les jours.
Pourquoi l’apprentissage plutôt que les études ?
Le monde des études ne m’attirait pas plus que ça, j’ai donc privilégié une formation duale.
Pourquoi êtes-vous important au sein de l’équipe de la Tarterie ?
Car je suis toujours là pour rendre service.
Votre conclusion…
Il ne faut pas se fier aux apparences, il faut essayer avant de juger. Même si le métier de GCD en boulangerie-confiserie semble connoté féminin, un homme y a également sa place et peut y amener ses propres forces et qualités.