Quelques mois se sont écoulés depuis que Gregor Menzi (boulangerie Abderhalden, Wattwil/SG), représentant régional de la Suisse orientale, et Konrad Pfister (boulangerie-pâtisserie Fleischli, Niederglatt/ZH), représentant des grandes entreprises, ont été élus au comité central lors du congrès de la BCS en juin. « Panissimo » les a interrogés sur leurs motivations, leurs objectifs et leurs tâches.

Que voulez-vous faire en tant que membre du comité central (CC) ? Quels sont vos objectifs au CC ?

Gregor Menzi : Dans un premier temps, je veux me familiariser avec la culture de direction. Savoir pourquoi on se trouve à tel endroit et dans tel domaine. Ensuite, il serait souhaitable de simplifier les structures au niveau régional également.
Je ne suis de retour dans le secteur que depuis dix ans. Ce qui me chagrine, c’est la faiblesse de l’estime de soi. Il en résulte une image timide. Sans oublier les nombreux logos autour de notre association. Pour moi, c’est une occasion manquée !
Konrad Pfister : Je veux aborder les défis du secteur : pénurie de main-d’œuvre qualifiée, farine sans pesticides, augmentation de l’attractivité du secteur. Je veux également faire valoir le point de vue des grandes entreprises et leur donner une voix.


Gregor Menzi

Quelles sont vos tâches principales au sein du CC ?

G. M.  : Faire valoir la région de la Suisse orientale avec ses particularités et ses souhaits. Contribuer à créer des conditions cadres idéales en matière d’administration, de formation et d’exigences légales. Aider à établir des finances saines pour la BCS et des conditions politiques idéales.
K. P. : Développer l’association et préparer le secteur à l’avenir.

Quels sont les sujets brûlants qui se posent au CC ?

G. M.  : Je ne suis pas encore totalement au clair en la matière. Assurément les négociations CCT en cours ou la révision de l’ordonnance sur la formation. Personnellement, j’aimerais faire quelque chose pour l’attractivité de nos métiers.
K. P. : L’augmentation de l’attractivité du secteur.


Konrad Pfister

Avez-vous un ou plusieurs souhaits pour le secteur ?

G. M.  : L’image publique doit être uniformisée ! Nous pouvons faire preuve de beaucoup plus de confiance en nous. Il faudrait augmenter et standardiser le professionnalisme dans les relations avec les apprentis, apprenties, collaborateurs et collaboratrices. Ce que nous proposons à notre clientèle est unique.
K. P. : Répondre de manière flexible aux nouveaux défis et chercher des solutions.

A présent, quelques questions moins conventionnelles. L’une de vos plus belles expériences dans votre carrière ?

G. M.  : Aller au travail à pied en hiver et sentir de loin l’odeur des produits de boulangerie frais. Je trouve cela toujours aussi émouvant.
K. P. : La participation au Swiss Bakery Trophy.

Votre produit préféré en boulangerie ?

G. M.  : Un délicieux pain aromatique avec une croûte croustillante et une mie délicate, clair, foncé ou rustique, peu importe. Et bien sûr, notre croissant au beurre.
K. P. : Le bouton de tresse.

Votre produit préféré en confiserie ?

G. M.  : Une truffe foncée classique.
K. P. : La « Glattwelle ».


Entretien croisé

Pain blanc ou complet ?
G. M.  : Plutôt pain blanc. K. P. : Pain blanc.

Sucré ou salé ?
G. M.  : Plutôt salé. K. P. : Salé .

Vin ou bière ?
G. M.  : Du vin, alors. K. P. : Vin.

Café ou thé ?
G. M.  : Café. K. P. : Café.

Eau avec ou sans bulles ?
G. M.  : Sans. K. P. : Avec.

Mer ou montagne ?
G. M.  : Montagne. K. P. : Mer.

Ville ou campagne ?
G. M.  : Campagne. K. P. : Ville.

Musique populaire, rock ou classique ?
G. M.  : Plutôt rock. K. P. : Rock.

Entretien: Claudia Vernocchi

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