Ernst Kühni, le nouveau président des «PME bernoises» , veut faire en sorte que l’engagement et les heures de travail interminables des PME soient davantage appréciés.
Lors de mon discours inaugural à la suite de mon élection à la présidence des PME bernoises le 28 avril, j’ai dit vouloir faire en sorte que la vie des PME redevienne plus simple ; ce qui signifie moins de bureaucratie et moins de temps morts administratifs. Et je vais m’y engager corps et âme en tant que président de la plus grande association économique bernoise. J’espère – ou plutôt je suis convaincu – qu’ensemble nous pouvons également obtenir des résultats en la matière.
L’une des premières étapes consiste selon moi à ce que notre engagement soit également reconnu en conséquence.
En tant qu’entrepreneur, j’ai malheureusement toujours plus l’impression que notre société est de plus en plus divisée: nous autres entrepreneures et entrepreneurs qui investissons et tentons de préserver la rentabilité de nos entreprises sommes les «mauvais», alors que les employés – et le personnel administratif notamment – sont les «bons».
Je vois peut-être les choses un peu trop en noir et blanc, mais je vais faire de mon mieux pour que les «bons» réapprécient davantage l’engagement et les innombrables heures de travail effectuées par les PME.
Car malgré toutes les difficultés induites par la pandémie de coronavirus, auxquelles nous sommes toujours confrontés, nous autres PME avons une fois encore montré combien nous étions résistants aux crises et capables de nous adapter, et que nous étions à juste titre l’épine dorsale de l’économie suisse, notamment grâce à nos emplois solides.
Ernst Kühni est président des «PME bernoises» et propriétaire de Kühni AG à Ramsei (BE), une entreprise familiale qui emploie plus de 150 personnes.
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