Comment résonne ce mot dans vos esprits et vos corps et aussi dans vos cœurs. Il peut être un sujet de joie et d’impatience ou l’assurance du repos bien mérité. Un signe aussi de saison pour mettre le travail au rang du temps pour prendre du temps pour soi.

C’est le temps béni des retrouvailles avec sa famille ou en famille, avec des amis et dans des lieux qui nous sont chers. C’est le temps qu’il faut pour récupérer de journées et de mois de labeur pas toujours simples. Il est aussi un symbole d’un temps de réflexion sur sa vie, son travail, son avenir. Il permet de regarder en arrière avant de vraiment prendre des vacances, soit déconnecter et se ressourcer, pour mieux réattaquer le moment voulu.

Si les vacances sont synonymes de soleil, de détente, de farniente, de plages, de montagnes et autres moments bénéfiques, il ne faut pas en nier son importance. Alors que dire du mot vacances, qui lui prend tout un autre sens ? Car si vacances il y a, ou sous quelques formes que cela soit là le ton et le sens du mot deviendra grave voire dramatique. En effet, associé à conduite, il est un révélateur de problèmes si ces deux-là sont ensemble.

Car s’il y a lieu de concevoir une vacance pour des raisons de santé, il est impossible voire destructeur de l’inscrire dans le temps et dans l’espace de l’entreprise. Pourtant, sournoisement, il peut être présent et pas qu’en mot, mais bien en fait. Alors là, il demande un réactif, un rectificatif et une prise en compte des risques et des dangers. Il révèle aussi la nécessité de rechercher des compétences, des aides.

Ne jamais laisser son entreprise en vacances est certainement le meilleur moyen de la pérenniser et de la faire perdurer dans le temps et dans le marché. Alors oui prenez des vacances bien méritées, mais faites attention aux vacances, ce mot obscur qui pourrait un jour soit les assombrir soit vous en priver. Bel été…

Bernard Pignat, Chevalier d’honneur
de la Confrérie valaisanne des chevaliers du bon pain

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