Il est des temps que les moins de vingt ans eux n’ont pas connus ! Il est des temps où il est temps de prendre le repos, celui de l’étape pour se donner ce qui est nécessaire pour repartir d’un bon pied.
Mais où les poser ses pieds, dans le sable en éventail, sur les sentiers des montagnes ou ceux des vertes campagnes ? Vous seuls, vous le savez. Poser ses pieds n’importe où, reste le plus sûr moyen de ne point être bien et s’exposer aux maux divers. Alors, entre coups de soleil et attaques de moustiques, il vaut mieux les préparer ses vacances.
Qui dit vacances, dit pause réparatrice, mais aussi espace de réflexion si nécessaire en ces temps. Vers quoi et pourquoi ? Avec qui ! Mais la nécessité de réfléchir ne dispense pas de l’acte suivant qui est d’agir. Les défis sont grands, ceux qui nous lient à l’énergie et à son emploi le plus performant pour éviter facture en hausse et gaspillage, qui de toute façon demande parfois des réorganisations. Celui de l’approvisionnement à anticiper afin d’éviter les ruptures et les prix en ascenseur. Mais pas que cela sous le ciel nuageux du temps, car faire comme si, n’est pas un bon plan, éviter ce qu’il y a à faire non plus… Rester vigilant et maître de l’anticipation et certainement le ticket gagnant, sans oublier d’y mettre la solidarité et non le chacun pour soi qui, un jour, se paie comptant quand c’est à nous d’en avoir besoin.
Préparer demain, c’est penser à la relève, celle essentielle pour que le futur de l’artisanat perdure, alors oui la relève n’est pas un tabou, mais une obligation morale de s’y engager pour la former dans le respect des règles et devoirs que tout formateur doit avoir. La relève, c’est aussi communiquer pour la trouver à travers les écoles de vos villes et villages, en faisant de la pub dans vos commerces, en offrant des possibilités de stages, en un mot en communiquant l’amour de votre métier, celui qui un jour vous l’a fait choisir.
Bernard Pignat, Chevalier d’honneur de la confrérie valaisanne