Lors de la réunion automnale des boulangers-confiseurs neuchâtelois, le président Nicolas Perriard leur a fait part de sa démission pour le printemps. Nathalie Suter a annoncé son désir de lui succéder. La boulangère-confiseuse pourra s’appuyer sur Valérie Henchoz élue à la vice-présidence durant l’assemblée.

En avril, Nicolas Perriard avait émis le désir de quitter la tête de l’Association des artisans boulangers-confiseurs du canton de Neuchâtel. Le boulanger de la Tarterie du Littoral à Neuchâtel l’a officialisé le 27 octobre, lors de l’assemblée d’automne. Après onze années de présidence, il mènera ses dernières assises le 2 mai à La Chaux-de-Fonds. Nathalie Suter est candidate à sa succession. La propriétaire de La Gourmandise à Boudevilliers (NE) pourrait alors devenir la première présidente d’une association de boulangerie-confiserie.

Vacant depuis le départ à la retraite de François Kolly ce printemps, le siège de vice-président a trouvé preneuse en la personne de Valérie Henchoz de Crème Renversante aux Ponts-de-Martel (NE). L’assemblée l’a élue à l’unanimité, tout comme Sylviane Jeanneret sans commerce). Cette dernière remplace Christian Maeder (Maeder, SA, Neuchâtel), démissionnaire, au comité en tant que responsable de la formation professionnelle production.

Energie : ajuster et communiquer

Dans son rapport, Nicolas Perriard a fait le point sur la situation énergétique. Son évolution dépendrait de l’hiver à venir, selon ses contacts auprès de l’un des fournisseurs du canton : « Avec un hiver pas trop rigoureux, tout devrait bien se passer. Si, en revanche, il s’avérerait long et froid, il faudrait vraisemblablement s’attendre à des restrictions, d’ici fin février, mars. » En ce qui concerne la hausse des prix de l’énergie, le comité recommande de « bien les recalculer » et « de répercuter les hausses sur ceux des ventes ». « Ce sera toutefois important de bien communiquer sur le pourquoi des augmentations », a-t-il insisté.

Côté divers, le niveau des pièces des apprentis présentées à Chocolatissimo a suscité des discussions. Plusieurs membres ont signalé une exposition quelque peu plus faible que d’ordinaire. Autre fait remarqué et regretté : l’absence de représentants neuchâtelois aux compétitions romandes et nationales.

A préciser qu’afin de soutenir ses concurrents, le comité octroie par candidat et par branche : 500 francs pour un concours romand et 1000 francs pour un concours suisse. Les formateurs ne sont pas oubliés, comme l’a rappelé le directeur du Pôle artisanat et services du Centre de formation professionnelle neuchâtelois Yves Pelletier : « La Fondation Lucie Burger que je préside dispose d’un budget de 1000 francs par an destiné au formateur qui souhaite accompagner un jeune au concours de boulangerie ou de confiserie. »

Johann Ruppen

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