L’engagement social est une évidence pour ce boulanger argovien. Il aime l’idée du partage et il est convaincu qu’un grand pain a tout simplement meilleur goût.

Pour Dominik Frei, le pain explicite l’idée de partage de la plus belle des manières. « Un sandwich est mangé seul, mais un pain l’est en commun ». Le boulanger argovien, en collaboration avec son frère Hansjörg, a repris la gestion de la boulangerie Frei il y a deux ans à la suite de son père. « Il a construit la boulangerie avec ma mère. En 2017, nous avons pu célébrer le 50e anniversaire. ». La boulangerie familiale est impliquée dans l’action « Pain du partage » depuis 2008. Pendant le Carême, dans 11 points de vente, 50 centimes par pains vendus sont reversés à des projets de la campagne œcuménique. Au cours de la campagne 2017, 1000 francs ont été récoltés. Le pain argovien est à base de pâte qui tire longtemps, le goût est exactement comme celui qu’un bon pain devrait avoir, selon Dominik. Entre les 65 variétés qui sont produites chaque jour, le pain d’Argovie a un grand succès auprès des clients.

Droits humains, gestion durable et protection de l’environnement

Les droits humains et la gestion durable des matières premières sont des sujets que Dominik Frei tient à cœur. L’engagement social est aussi une évidence pour lui. D’ailleurs, il se retrouve quotidiennement dans l’entreprise. Des emplois ont donc été créés pour les personnes qui se réinsèrent professionnellement parce que, dit-il : « Vous ne pouvez pas vous plaindre de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée si vous ne faites rien à ce sujet ».

Même en matière de protection de l’environnement il est cohérent : « Les céréales viennent de la région, l’Argovie est un canton riche en eau, il y a beaucoup de moulins ici, donc nous avons fait moudre le grain en Argovie. Au même titre, je fais attention à ce que nous utilisions des produits sans huile de palme ». Deux tonnes de farine sont cuites quotidiennement dans le fournil moderne. Même s’il trouve les croissants roulés à la main excellents en goût, rien ne vaut un gros pain pour Dominik. Alors seulement, le bon goût du pain peut se répandre.

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