Les initiateurs de l’initiative sur les dédommagements, dont l’Association suisse des patrons boulangers-confiseurs (BCS), organisent une semaine de récolte de signatures du 21 au 27 novembre. Les membres de la BCS sont appelés à soutenir activement cette action et à récolter le plus grand nombre de signatures dans leur entourage familial, auprès de leurs amis, de leurs collaborateurs et de leur clientèle.

« Nous sommes conscients que cette semaine de récolte a lieu à une période très chargée pour notre secteur », explique Urs Wellauer-Boschung, directeur de la BCS. Mais après un démarrage quelque peu difficile, les choses s’accélèrent ; et les responsables veulent en profiter. « Peut-être trouverez-vous un créneau pour vous consacrer à cette cause importante en faveur des PME en récoltant des signatures dans votre environnement privé et professionnel. »

Assurer l’existence des PME

L’initiative sur les dédommagements veut protéger les PMEL’initiative populaire «Pour des dédommagements réglementés en cas d’épidémie» a été lancée hier. L’objectif de l’initiative est d’assurer autant que possible l’existence des PME affectées en cas de future pandémie.Cet objectif bénéficie d’un large soutien. Le comité d’initiative compte des parlementaires de gauche comme de droite, ainsi que 13 représentants de secteurs économiques divers, dont les boulangers-confiseurs suisses avec le président de la BCS Silvan Hotz. Ce dernier appelle les membres du secteur à soutenir activement cette initiative et à récolter des signatures. Une réglementation en amont des dédommagements vise à éviter des retards inutiles en cas de future épidémie. Il est à craindre que les entreprises ne puissent pas ou pas suffisamment s’assurer contre les risques à l’avenir.

Eviter les inégalités de traitement et les retards

Lors d’une prochaine pandémie, les entreprises, les indépendants et les employés concernés doivent être dédommagés financièrement lorsqu’ils sont affectés de manière significative sur le plan économique par une mesure édictée par les autorités. Si, pendant la pandémie de COVID-19, la Confédération et les cantons ont procédé à des indemnisations, celles-ci ont toutefois été versées avec du retard, grâce à la loi COVID-19, une loi improvisée qui visait à combler provisoirement les lacunes de la loi sur les épidémies. L’initiative sur les dédommagements assure une réglementation avant la prochaine épidémie et évite ainsi des retards en cas de crise.

Une aide ciblée

La formulation de l’initiative sur les dédommagements assure l’exclusion des surindemnisations. Elle se concentre sur la conservation de la capacité de survie, aussi longtemps que l’Etat empêche une exploitation qui couvre les coûts pendant une épidémie. Seuls les coûts non couverts et la perte de gain seront dédommagés. «Personne ne sait quand le prochain virus dangereux circulera. Mais la Suisse doit se préparer du mieux possible à une telle éventualité. L’initiative sur les dédommagements assure que les leçons de la COVID-19 sont bien tirées», a résumé Christoph Kamber, président d’EXPO EVENT, lors de la conférence de presse du comité d’initiative.

Motion déposée

Malgré l’existence d’une large alliance interpartis, rien ne garantit que le Parlement aura tiré les conclusions qui s’imposent lors de la révision de la loi sur les épidémies. L’initiative sur les dédommagements fournit l’impulsion nécessaire pour cela.

La Commissions des institutions politiques du Conseil national a déposé le 27 janvier une motion demandant de compléter la loi sur les épidémies, visant à ce que les personnes et les entreprises qui doivent cesser ou restreindre leur activité sur ordre des autorités puissent être indemnisées. La BCS et les membres de l’association de l’initiative saluent cette intervention, qui doit encore être examinée par le Conseil des Etats. «Il faut toutefois augmenter la pression sur le Parlement avec l’initiative. Il est important de récolter les signatures nécessaires. Le comité d’initiative pourra se prononcer le moment venu sur un éventuel contre-projet du Conseil fédéral», a souligne Urs Wellauer, directeur de la BCS.

L’association de l’initiative

L’Association suisse des patrons boulangers-confiseurs (BCS) fait également partie de l’association de l’initiative «Pour des dédommagements réglementés en cas d’épidémie», avec son directeur Urs Wellauer, à l’instar de l’Union suisse des arts et métiers usam, EXPO EVENT, Suisseculture, Allpura, CafetierSuisse, coiffureSUISSE, GastroSuisse, la Guilde suisse des Restaurateurs-Cuisiniers, HANDELSVERBAND.swiss, la Commission suisse bar et club (CSBC), la Fédération Suisse des Centres Fitness et de Santé (FSCFS), SwissDrink.

BCS

dedommagements-oui.ch/materiel/

Cela pourrait aussi vous intéresser

Vision du réel ou le chemin de l’indispensable ?