Les SwissSkills 2025 ont été un franc succès pour notre branche, succès qui n’aurait pas été possible sans la mobilisation de nombreuses personnes, tant en coulisses que sur le devant de la scène. Au nom de toutes les personnes impliquées et en guise de remerciement pour leur immense engagement, nous avons recueilli quelques témoignages:
Modération

Rahel Weber, championne suisse, participante aux WorldSkills, Bäckerei Pöschtli-Beck, Obfelden (à partir du 1er octobre) C’est sa première expérience en tant que modératrice, qu’elle a trouvée très passionnante. «J’ai une tâche sympa. J’éprouve une immense joie à observer les jeunes talents, à capter leurs émotions et à recueillir l’avis des membres du jury.» L’ambiance est «géniale. Quand l’équipe est bonne, le travail est un plaisir.»
Sébastien Knecht, responsable de l’Ecole professionnelle Richemont d’Yverdon-les-Bains (VD)
«Le métier vit encore», se réjouit Sébastien Knecht. L’ambiance est très bonne et c’est passionnant. «Les participants et participantes sont préparés, mais néanmoins très nerveux. Il y a beaucoup de visiteurs et de visiteuses qui posent des questions – c’est une énorme plateforme des métiers!»

Pâtisserie-Confiserie

Yves-Alain Braichet, Max Felchlin AG, Ibach (SZ)
Pour Yves-Alain Braichet, c’est une première en tant que membre du jury. Lors des éditions précédentes, il était toujours venu en tant que visiteur aux SwissSkills. «L’ambiance est cool. Il y a beaucoup de jeunes professionnels et professionnelles motivés qui travaillent calmement, même si une certaine nervosité est perceptible.» De plus, les candidats et candidates sont très bien préparés. La collaboration au sein du jury est excellente. «Nous nous connaissons depuis longtemps, cela fonctionne très bien.»
Beni Hosang, Ecole professionnelle Richemont
Pour Beni Hosang, c’est également une première. «L’ambiance est sympa et c’est un plaisir de regarder ces talents à l’œuvre.» De belles œuvres ont été réalisées. «Notre stand attire un public nombreux. Ici, les spectateurs et spectatrices sont servis.» L’ensemble du site des SwissSkills est impressionnant. «On y ressent l’énergie de la jeunesse, ce qui me rend extrêmement confiant.»


Nadia Koller, Drei Könige Appenzell AG, Appenzell
Nadia Koller connaît bien les SwissSkills pour y avoir participé. Experte pour la première fois, elle a pu découvrir l’événement sous un autre angle. «Les images d’autrefois me reviennent à l’esprit. Je compatis quand quelque chose ne fonctionne pas. Pour moi, c’est beaucoup plus détendu, c’est cool!»
Paolo Loraschi, Confiserie Al Porto SA,
Tenero (TI)
«C’est formidable de voir la lueur dans les yeux des candidats et des candidates lorsqu’ils démontrent leurs compétences.» Dans le même temps, le représentant tessinois au sein du jury a regretté qu’aucun des 32 jeunes en lice ne soit originaire de son canton. Il a déclaré que l’association cantonale devrait investir dans les prochains SwissSkills, en collaboration avec l’école professionnelle.


Meichtry, Ecole professionnelle Richemont
Urs Meichtry s’est dit satisfait: «Tout est très bien organisé et tout fonctionne bien.» Il a dressé un bilan très positif de cette édition par rapport aux précédentes: «La barre a encore été placée un peu plus haut en termes d’organisation et de déroulement. Nous voulons offrir une plateforme de premier ordre aux candidats et aux candidates.»
Thomas Schwarzenberger, Konditorei-Confiserie Schwarzenberger GmbH, Rotkreuz (ZG)
Il était déjà présent en 2014, mais en tant que collaborateur de l’Ecole professionnelle Richemont. En 2025, il a fait ses débuts en tant qu’expert aux WorldSkills. Selon lui, les jeunes sont plus calmes et plus sûrs d’eux qu’à l’époque. Il a toutefois l’impression que le coaching n’a guère changé. «On remarque que certains bénéficient d’un soutien énorme, d’autres non. C’est dommage.» Thomas Schwarzenberger rappelle que les entreprises œuvrent pour l’ensemble du secteur, et pas seulement pour elles-mêmes.

Boulangerie-pâtisserie

Ramona Bolliger, Speck Genuss AG, Zug
Ramona Bolliger est venue directement des EuroSkills de Herning (DK), où elle était experte. Elle a apprécié que tout soit parfaitement prêt au début de la compétition. Les procédures sont plus simples que lors des compétitions internationales, «et en plus, tout le monde sait ce qu’il a à faire». Elle est très détendue. L’ambiance est super, tout comme l’équipe. 90 % des candidats et candidates sont arrivés bien préparés aux SwissSkills.
Simon Nicod, La Sarrasine Sàrl, Lucens (VD)
«C’est impressionnant de voir le niveau des candidats et des candidates après seulement trois ans de formation dans le métier.» Pour Simon Nicod, le stand de la boulangerie-pâtisserie aux SwissSkills était peut-être le plus créatif et le plus attrayant. «Les visiteurs et visiteuses s’attardent longtemps devant les œuvres et les créations artistiques. C’est une belle image de notre profession!».


Daniel Stadelmann, Ecole professionelle Richemont
Ces SwissSkills étaient une première pour Daniel Stadelmann, qui a été enthousiasmé par l’événement. « C’est énorme ! Ce qui a été mis en place ici pour les jeunes est formidable. Et l’engagement de l’association est impressionnant ! » Il est important d’investir, car « on ne récolte que ce que l’on sème ! Nous devons pouvoir motiver les jeunes à apprendre nos métiers. C’est également la raison pour laquelle je travaille chez Richemont. »
Vera Stocker, Ecole professionnelle Richemont
Vera Stocker a participé pour la première fois en tant que membre du jury. «C’est fatigant, même quand on reste debout sans rien faire. C’est un événement super cool.» Elle a apprécié d’être de l’autre côté cette fois-ci. Les candidats et candidates travaillent de manière concentrée et focalisée, certains sont un peu plus nerveux que d’autres. Mais une certaine nervosité aide à la concentration.


Urs Zuberbühler, Bäckerei Mohn AG, Sulgen (TG)
Les SwissSkills ont fait grande impression sur Urs Zuberbühler, qui a vécu l’événement pour la première fois en tant qu’expert. «C’est passionnant et impressionnant de voir ce que réalisent les jeunes professionnels et professionnelles fraîchement diplômés!» Pour ce qui est des pièces artistiques en boulangerie-pâtisserie, il voit clairement l’avenir s’orienter vers encore plus de filigrane (travail avec de la pâte au sirop).
Commerce de détail
Marion Eichenberger, Bäckerei-Konditorei Eichenberger AG, Langnau i.E. (BE)
«Je suis ravie!» Marion Eichenberger était enthousiaste. «Le nouveau système est génial!» Le nouveau concept des SwissSkills est convaincant. «Dans la vente, dans notre secteur, nous devons souvent être capables de réagir spontanément. Nous ne pouvons planifier notre journée que partiellement.» Marion Eichenberger s’est également réjouie du travail d’équipe: «Nous nous entendons très bien!»


Léane Plumey, Taillens SA, Crans-Montana (VS)
«Je suis moins stressée qu’en 2022», a déclaré Léane Plumey en riant. En tant qu’experte, elle a trouvé intéressant de découvrir comment les candidats et candidates étaient évalués. Elle a souligné l’importance de «pouvoir montrer notre métier. Car beaucoup ne croient pas qu’il s’agisse d’un vrai métier et ignorent que nous faisons plus que simplement vendre du pain.» Elle a dit être quelque peu déçue qu’aucune candidate romande ne se soit présentée dans le domaine du commerce de détail.
Marie-Anna Schmidiger, Confiserie Sprüngli AG, Zürich
Marie-Anna Schmidiger possède une vaste expérience dans le commerce de détail, notamment au sein des SwissSkills. L’événement de cette année «est un véritable succès!» Elle s’est réjouie de la participation de neuf candidates engagées dans le commerce de détail. «C’est beau de voir comment elles vivent cet événement ensemble. Notre relève est motivée, ce qui me rend confiante pour l’avenir!»


Monika Wick, Steiner-Beck AG, Wetzikon (ZH)
Ces journées ont une nouvelle fois été un véritable moment fort pour Monika Wick! L’ambiance, la passion et l’incroyable esprit d’équipe de notre secteur l’ont profondément impressionnée. Elle trouve fascinant de voir à quel point «notre branche de bosseurs» est animée par la flamme, le professionnalisme et la cohésion. C’est ce qui la lie à ce métier depuis sa formation. L’organisation était parfaite, les jeunes talents très motivés et le soutien formidable.
Markus Zimmerli, Ecole professionnelle Richemont
Markus Zimmerli a salué l’organisation et les «formidables candidates. Elles étaient très bien préparées et ont abordé le thème du voyage de manière très créative.» Elles ont également su gérer leur temps de manière optimale. La qualité des travaux était excellente. Seule l’analyse des besoins aurait pu être meilleure chez toutes les candidates.

Aidants

Walter Bruderer, Bäckerei-Konditorei Bruderer, Wichtrach (BE)
«Très positif», telle est la conclusion de Walter Bruderer, qui a été enthousiasmé par les jeunes professionnels et professionnelles motivés et passionnés par leur métier. Lors des SwissSkills, il a répondu aux questions des élèves et des adultes intéressés. Ses expériences ont été variées: «Certains sont là parce qu’ils doivent visiter ce stand. Mais beaucoup sont intéressés et posent de bonnes questions. C’est très agréable de travailler avec les jeunes!»
Irene Rebola, auxiliaire, Ecole professionnelle Richemont L’Espagnole Irene Rebola en est à sa deuxième participation aux SwissSkills à Berne. Elle était chargée de la vaisselle, veillait à ce que tout soit en ordre et s’assurait que les participants et participantes disposent de tous les ingrédients nécessaires. Elle a beaucoup apprécié l’expérience, malgré les longues journées de travail: «C’est un changement bienvenu. Je rencontre beaucoup de gens, c’est passionnant!»


Jonathan Scheibli, Daniel Nyfeler, Aarwangen, 2e année d’apprentissage BP
L’apprenti Jonathan Scheibli connaissait déjà les SwissSkills, pour y avoir assisté lorsqu’il était élève. «Il y a beaucoup d’animation», s’est-il enthousiasmé, ajoutant qu’il avait rarement vu autant d’œuvres et de produits impressionnants. L’ambiance était également bonne. Pendant les trois premiers jours de SwissSkills, il a distribué des chocolats aux visiteurs et visiteuses, répondu à leurs questions et accompli un travail précieux en coulisses.
Interviews: Claudia Vernocchi