La semaine dernière à Richemont, les chefs experts de la BCS se sont penchés sur le futur profil professionnel des boulangers-pâtissiers-confiseurs, sur la procédure de qualification ainsi que sur le manque de relève et la diminution du nombre d’exploitations formatrices.

A quoi ressemblera le futur profil professionnel des boulangers-pâtis-siers-confiseurs suisses ? Voici la question que se sont posée les chefs experts lors de leur réunion annuelle à l’école Richemont de Lucerne. L’examen quinquennal de boulangerie-pâtisserie-confiserie bat son plein. Des modifications sont prévues ou ont été mises en œuvre. L’orientation spécifique sera désormais inscrite dans le certificat de capacité.


DIVERSES MODIFICATIONS
Au cours des deux prochaines années, un groupe de travail se penchera sur le guide ou le programme d’examen. De nombreuses exploitations raccourcissent leur assortiment. Conséquence : certains produits doivent uniquement être fabriqués pour l’examen pratique. Il est urgent de trouver une solution à ce problème, a expliqué Markus Zimmerli, vice-directeur de l’école Richemont.

UN MERCI…
Au cœur des débats, on retrouve cependant une révision totale de l’image de la profession que la branche exigera dans les années à venir. Pour ce faire, des données et des feedbacks sont collectés en permanence. De janvier à fin mai, une enquête a été menée auprès des membres de la BCS et des apprentis. Ce sont surtout les réactions de la relève qui donnent à réfléchir, a constaté Peter Signer, responsable de la formation de la production à la BCS. Les critiques portent notamment sur le manque de respect et de compréhension sur le lieu de formation. « Nous travaillons avec des jeunes, sur les fondations ! Je me demande si nos attentes vis-à-vis des formateurs sont trop élevées ou s’ils ont perdu le contact avec les jeunes ». Il ne manque souvent pas grand-chose, un merci par exemple.

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