Par 26 voix contre trois, les délégués du comité central ont approuvé le projet de réorganisation « Reload ». Le congrès aura le dernier mot lors du congrès prévu le 18 juin à Berne.

Fin avril, le comité central (CC) a donné son feu vert définitif à « Reload », à l’intention du congrès, et approuvé la modification des statuts, le règlement d’organisation, le règlement d’indemnisation et le règlement des cotisations. La motion des boulangers-confiseurs glaronnais, visant à reporter « Reload » d’une année, a également clairement été rejetée, de même que la demande de vote par appel nominal. « La Romandie est prête pour ‹Reload›», a souligné Didier Ecoffey, président de l’Association romande des artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs. « Nous sommes prêts pour l’avenir ! »
Seuls quelques points ont donné lieu à discussion. Les questions suivantes se sont posées à cet égard : comment la communication devrait-elle se faire à l’avenir et quand et comment les représentants régionaux siégeant au nouveau CC devraient-ils obtenir et transmettre les informations (voir illustration) ? Ou : devrait-il y avoir un suppléant pour les membres du nouveau CC, respectivement les représentants régionaux ? Hans Jenny a demandé une telle solution au nom des boulangers-confiseurs glaronnais. Un suppléant devrait également être élu par le congrès, a fait remarquer la juriste de l’association, Harisa Reiz. Les membres du CC élus sont représentants d’organe et responsables. Cette fonction ne peut pas être déléguée. L’expérience montre que les transferts à des suppléants ne fonctionnent généralement pas sans problème, étant donné que beaucoup de connaissances détaillées résultant des discussions menées précédemment manquent. La motion glaronnaise a été rejetée par 19 voix contre 8. Il a par ailleurs été décidé que les représentants régionaux devraient être confirmés dans leurs fonctions après deux ans. Ce faisant, le CC a donné suite à une motion des boulangers-confiseurs de la région de Berne-Soleure. La durée maximale de mandat de 12 ans reste inchangée. Pour les membres de l’actuelle organisation transitoire se représentant, le comptage des années de mandat repart à zéro à partir de leur élection au congrès 2019, les anciennes années de mandat n’étant donc pas prises en compte.
Le comité central a refusé à une large majorité la proposition visant à ce que l’acquisition ou l’aliénation d’immeubles doive être autorisée par le congrès. La procédure serait trop lourde, et le facteur temps joue souvent un rôle important dans ce genre d’affaires, tels ont été les arguments du CA.
La question suivante a fait l’objet d’une discussion un peu plus approfondie : la convention collective de travail devra-t-elle à l’avenir être approuvée par le congrès ? « La CCT doit être mise en œuvre par chaque membre de la BCS », a argumenté Adrian Knobel (SZ/ZG). Hans Jenny (GL) a soutenu cette motion en affirmant que ce serait un signe pour la base. Et Josef Kreyenbühl a ajouté que la solidarité envers la CCT s’en trouverait renforcée. La juriste de l’association, Harisa Reiz a fait remarquer qu’il faudrait à chaque fois attendre la décision du congrès et que, par conséquent, les négociations et la procédure DFO prendraient beaucoup de retard. La demande de DFO ne pourrait être soumise au Secrétariat d’Etat à l’économie (seco) qu’après acceptation par le congrès. De longs mois s’écouleraient donc encore avant que la CCT ne puisse entrer en vigueur pour tous. Le pouvoir de décision du CC n’exclut aucunement la participation de la base selon Reiz. La décision au sein du comité central s’est avérée très serrée : 15 délégués ont préconisé que le nouveau comité central statue sur la CCT. 14 ont voulu que cela soit du ressort du congrès.

Le nouveau comité central

En cas d’approbation du processus de réorganisation « Reload » par les délégués lors du congrès de la BCS le 18 juin, les deux instances stratégiques de la BCS, l’actuel comité directeur et le comité central, seront fusionnés en un organe. Son nom : comité central.
Ces personnes élues au nouveau comité central par le congrès défendront les intérêts des régions d’une part, et assumeront la responsabilité de la gestion stratégique de la BCS dans ses multiples facettes d’autre part.
Quelques nouveaux membres du CC siégeront par ailleurs au conseil de fondation de l’Ecole professionnelle Richemont et au conseil d’administration de la SA de prestations Richemont. Cela permettra de garantir que la BCS, l’école professionnelle et la SA de prestations soient pilotées d’une seule mainBCS

Informations complémentaires sur le congrès : www.swissbaker.ch/congres

Les nominés pour le nouveau comité central (CC)

Le CC a accordé son soutien aux nominés jusqu’à la date de sa séance (le 2 mai). La nomination de Manfred Hasler par les boulangers-confiseurs de Berne-Soleure devrait intervenir après la clôture de la rédaction, le 16 mai. Il reste à savoir si le Tessin déléguera un représentant régional. Les nominés feront l’objet d’une présentation plus détaillée dans le numéro spécial du 14 juin.

  • Silvan Hotz, président
  • Martin Schnyder, finances
  • Lisa Frunz, vente
  • Peter Signer, formation production
  • Dominik Frei, assurances
  • Edgar Ehrbar, CCT
  • Elias Läderach, CI grandes entreprises
  • Jean-François Leuenberger, Romandie
  • Wilhelm Ohnmacht, Romandie 2
  • Manfred Hasler, Berne-Soleure
  • Barbara Richner, Bâle-Argovie
  • Franz Willi, Suisse centrale
  • Peter Lyner, Zurich-Schaffhouse
  • Roland Räber, Suisse orientale

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