Pour Jens Jung, copropriétaire de John Baker, qui détient 50 % de Kleiner Jung AG, tout va bien en ce moment. Les turbulences étant derrière lui, il apprécie de pouvoir à nouveau se préoccuper davantage du bon pain et du monde.
« J’aimerais qu’il y ait du bon pain partout. » Cette idée à la fois simple et complexe anime Jens Jung depuis de très nombreuses années.
Le bon pain est évidemment une métaphore – cohérente, quand on parle de Jens Jung. Ce fils de pâtissier s’est fait connaître en tant que cofondateur de l’entreprise zurichoise John Baker. Il avait ouvert celle-ci avec trois amis, après avoir suivi une formation de boulanger-pâtissier, voyagé et dirigé l’entreprise familiale, la boulangerie Jung, pendant douze ans avec son père.
Une fusion et de nombreux projets pour l’avenir
Il s’est passé beaucoup de choses ces dernières années : John Baker a notamment repris la boulangerie Jung en 2017, avant d’ouvrir une filiale dans la très glamour Bahnhofstrasse en mai 2022. Et John Baker AG et la coopérative ZFV-Unternehmungen collaborent depuis peu : les visions du boulanger Jens Jung et du groupe de restauration ZFV – et des boulangeries Kleiner – allaient et vont toujours dans la même direction. Ou, comme l’indique le site web, « depuis janvier 2024, Jung et Kleiner ont fusionné en une seule entreprise, et cette fusion a donné naissance à Kleiner Jung AG ».Le nouvel univers en découlant porte la mention « inspiré de John Baker ».
Dans ce beau nouveau monde de John Baker, au Stadelhofen de Zurich, on faisait du pain bio, on fermentait des levains, on les étendait, on les façonnait, on les pliait, on les bichonnait, le tout à la main. Les jeunes gens voulaient faire du « pain original » avec des ingrédients issus d’une production durable et équitable, à l’époque déjà. C’était en 2013. Zurich était sous le charme.
Et l’est encore aujourd’hui. Il existe désormais cinq boulangeries John Baker, dont une au château de Schauenstein, où réside (cuisine et mitonne) le meilleur cuisinier de Suisse, Andreas Caminada. …
….lire l’article complet dans «Panissimo» du 22 mars 2024
Nina Kobelt