Dans son rapport lors du congrès, le directeur de la BCS, Urs Wellauer, a mis en avant le travail politique et les tâches de l’association. « Nous sommes là pour vous », a-t-il souligné devant les délégués.

L’engagement politique est l’une des tâches principales de l’association. Il faut constamment défendre vigoureusement les intérêts économiques et politiques du secteur au niveau fédéral selon Urs Wellauer, qui a par ailleurs relevé ce qui suit : « Notre travail porte ses fruits. »

Un travail de lobbying intensif, avec des associations partenaires également, a permis l’entrée en vigueur d’une législation alimentaire acceptable pour notre secteur : « De l’administration jusqu’au Parlement, nous avons lutté jusqu’au bout pour l’adaptation de dispositions éloignées de la réalité », selon Urs Wellauer. Le guide d’hygiène adapté est actuellement soumis à l’approbation de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires.

Nuages sombres

De nouveaux nuages sombres semblent néanmoins à nouveau se profiler en matière d’imposition du sucre. « Le Parlement s’est heureusement opposé à une réglementation en la matière », a expliqué le directeur de la BCS. Mais avec l’approbation de la Stratégie de nutrition 2017-2024 par le Conseil fédéral, les acteurs de l’économie ont notamment été appelés à prendre des mesures certes volontairement, ce dernier faisant néanmoins pression avec une réglementation possible. Concrètement, cela signifie que le secteur est tenu d’optimiser les recettes en matière de sucre, de sel et de qualité des matières grasses.

« Nous allons tout mettre en œuvre pour que nos PME ne soient pas mises dans le même sac que l’industrie alimentaire, et que le thème soit abordé de manière pragmatique pour notre secteur », a assuré Urs Wellauer aux délégués du congrès. Il a fait part de son irritation quant à cette évolution. Le Parlement a rejeté en 2012 un projet de loi sur la prévention. Or cette question devrait à présent être réexaminée avec un plan d’action de l’administration, de manière détournée. « Notre compréhension de la politique étatique est mise à rude épreuve », a critiqué le directeur.

Prestataire pour les membres

Tout comme la plupart des associations sectorielles, la BCS est confrontée à de grands défis. Selon Urs Wellauer, le mandat de l’association est avant tout celui d‘un prestataire pour les membres, mais elle doit également réseauter, faire le lien et défendre les intérêts du secteur, par rapport aux interlocuteurs de la politique, de l’économie et du grand public. « Nous nous engageons pour vous avec conviction entrepreneuriale, pour que vous puissiez gagner votre argent plus facilement, et avec moins de charges administratives. »

On a déjà réalisé beaucoup de choses en communication ces deux dernières années, tout en élargissant les canaux de communication. Le journal de l’association « panissimo » est toujours crucial à cet égard. Les quelque 110 collaborateurs de la SBC Fiduciaire, de Panvica, de l’Ecole professionnelle Richemont et du secrétariat central de la BCS se sont engagés pour les membres, « nous sommes là pour vous ! »

Photos du congrès

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