Comme en 2014, l’entreprise de Pierre-Alain Bourdenet et de Jean-Claude Donche a remporté le titre de Swiss Bakery Trophy Champion. Les Genevois ont obtenu 5 médailles d’or, 1 d’argent et 1 de bronze.

Comme en 2014, l’entreprise de Pierre-Alain Bourdenet et de Jean-Claude Donche a remporté le titre de Swiss Bakery Trophy Champion. Les Genevois ont obtenu 5 médailles d’or, 1 d’argent et 1 de bronze.

Pierre-Alain Bourdenet, quelle a été votre réaction à l’annonce des résultats ?

Avec Jean-Claude, nous nous attendions absolument pas à cette victoire. Même si nous avions envoyé dix nouvelles spécialités qui connaissent un grand succès dans nos magasins à Genève, nous ne pensions pas gagner ; c’était plus un challenge.

Le niveau a passablement augmenté. Ça se ressert, ce qui est excellent pour l’ensemble de la branche. Nous étions quatre à avoir obtenu cinq médailles d’or sur cinq produits. La victoire a donc dû se jouer à quelques dixièmes. Nous sommes très contents, mais notre joie est quelque peu différente par rapport à 2014. En remportant deux fois de suite le titre, on se dit qu’il ne s’agit pas uniquement de chance.

Et dire que vous hésitiez à vous présenter…

C’est vrai. Nous avions tellement de travail qu’on se demandait comment nous allions faire ce Swiss Bakery Trophy. Motivés notamment par mon fils, nous nous sommes finalement lancés.

La suite ?

Nous avons communiqué sur les réseaux sociaux et continuons à le faire. Avec Internet, les choses ont énormément changé en deux ans. Nous avons été très médiatisés ; rien à voir avec la première fois. Le jeudi qui a suivi l’annonce des résultats (ndlr : mardi 1er novembre), nous n’avions plus de pains à midi. Passionné par les réseaux sociaux et la pâtisserie, mon fils nous fait bien avancer. Il est d’ailleurs décidé à poursuivre les concours.

Rendez-vous dans deux ans alors ?

Ce n’est pas certain. Si, par chance, nous regagnons, cela ferait un peu beaucoup. Sans être prétentieux, ce serait aussi mieux pour le concours qu’il y ait un nouveau lauréat. De plus, nous envisageons de changer un peu d’orientation. Nous souhaitons poursuivre les concours, mais plutôt en dehors des frontières. Peut-être qu’un jour, nous aurons un champion du monde suisse… Il n’y a pas que les Français qui peuvent y arriver !

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