En matière sportive au début de l’engagement ou après un goal, il est obligatoire de remettre la balle ou le puck au centre.

Cette action sportive est certainement aussi à mettre au goût du jour en matière d’engagements politiques, citoyens, économiques et commerciaux. Les errements conduisent au chaos et à la destruction, mais aussi à la dépendance et la mainmise sur des pans de l’économie qui la prive de l’indépendance utile et nécessaire la rendant vulnérable. La guerre et le libéralisme à tous crins en sont la preuve et nous apportent tous les jours des exemples probants. Tout cela pourquoi pour gagner deux francs de plus et les perdre sans s’en rendre compte, certainement.

Des inepties en la matière existent et ceci sous des couverts de protection de la nature et du paysage parfois. Le bon exemple est celui actuel du risque de manque de blé, alors que nos paysans sont obligés de laisser des champs en jachère. Pourquoi ne pas semer du blé sur ces surfaces ? Pourquoi ne pas encourager les cultures utiles et nécessaires pour l’approvisionnement du pays en ciblant les aides à ces dernières, afin de pallier le risque du manque de matières premières ? Il manque du lait et du beurre, mais mon dieu quelle hérésie. Nous avons bridé et contingenté et maintenant nous devons importer !

Derrière cela ne se cache-t-il pas plutôt des envies de profits des grands distributeurs encore une fois, qui eux suppriment le lait équitable car cela coûte trop cher et profite aux producteurs et non aux vendeurs, tristes. Ne parlons pas des importations des produits de la boulangerie et pâtisserie qui passent les frontières comme dans des passoires trouées, pour qui et pour quel profit ?

C’est pourquoi il est temps de remettre la balle au centre, celle de notre action pour faire cesser les comportements coupables qui détruisent une partie de notre économie essentielle que sont l’agriculture et l’artisanat de l’alimentation. Les exemples sont légion pour démontrer qu’unis nous sommes plus forts. Il est donc temps pour les associations concernées de remettre la balle au centre pour de nouveaux engagements et de futurs défis, car pour écrire des succès sur les livres de demain, il ne suffit pas de le vouloir, mais nécessaire de se donner les instruments utiles fussent-ils déjà que la volonté !

Bernard Pignat, Chevalier d’honneur de la confrérie valaisanne

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