Ces derniers temps, l’administration fédérale se distingue par un activisme plutôt inédit, initiant nombre de campagnes de santé, de stratégies de nutrition et de programmes de prévention.

Des campagnes de plusieurs millions de francs engendrent un flux énorme de conventions, de lois et d’ordonnances. Nous trouvons cet élan dangereux, tant de par les restrictions qu’il entraîne pour la liberté individuelle des citoyens et des citoyennes, que par ses répercussions – importantes – sur l’économie.

Le renoncement nous apportera-t-il le salut ?

De manière assez ironique, toute une série d’études tend à démontrer l’impact positif des denrées d’agrément sur la santé et l’espérance de vie. C’est pourquoi nous voyons à regret de nouveaux courants moraux radicaux émerger pour s’attaquer à l’alimentation et aux comportements alimentaires, après la disparition des tabous autour du sexe.
Les tenants de ces nouvelles « religions » réclament la mise en place de mesures strictes pour réduire les teneurs en sucre, en sel et en matières grasses des produits alimentaires, se promettant à eux-mêmes et aux consommateurs un monde meilleur. Ces discussions fondées sur une vision étroite de la réalité durent depuis des années, et continuent de viser le même objectif. Conséquence : la vue d’ensemble et les multiples interactions en présence sont totalement oubliées. Le système de feu tricolore, la « Stratégie sel », les taxes sur le sucre et le gras sont considérés de façon totalement isolée, et leurs conséquences ne sont pas évaluées à leur juste mesure. Certes, la mise en place de toutes ces initiatives s’effectue encore sur une base volontaire actuellement. Mais le ton des discussions est très moralisateur. Au final, c’est le serpent qui se mord la queue : plus nous voulons être en bonne santé, plus nous devons nous sentir malades.

Pressions politiques

L’intention de la BCS est de tout mettre en œuvre à l’échelon fédéral afin de couper court à un renforcement de la tutelle sur notre alimentation. Si nous sommes conscients de l’intérêt d’une bonne législation et d’une éducation à l’alimentation adaptée aux groupes cibles, notamment à travers l’instauration d’un programme scolaire approprié, pour une vie apaisée en société, nous trouvons l’état d’esprit qui se dégage des derniers textes préoccupants. Face aux interdictions et tentatives de renforcement des tutelles, la BCS tient à défendre des valeurs fondamentales élémentaires telles que la liberté et la responsabilité individuelle. Il est essentiel que ces valeurs ne soient pas affaiblies, voire réduites à néant, par des partisans d’un renforcement de l’Etat via les législations. Ne l’oublions pas : les interdictions générales combattent uniquement les symptômes, et pas leurs causes, et mettent à mal l’éducation à la responsabilité individuelle.

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