Andrea Wehren est plus que la propriétaire de Chnusper-Becke AG à Schönried (BE), elle est le cœur et l’âme de l’entreprise. Grâce à son engagement infatigable, à sa passion pour le secteur de la boulangerie-confiserie et à son profond attachement à sa région d’origine, elle a su non seulement faire prospérer l’entreprise familiale, mais aussi créer un lieu de communion.
Andrea Wehren est littéralement née dans le secteur. Dès la septième année scolaire, elle a aidé ses parents dans leur boulangerie, avant de suivre une formation dans la vente au sein de l’entreprise familiale. Elle a élargi son horizon en travaillant notamment en Suisse romande, dans la boulangerie Bugnon à Cully (VD), et au sein de la grande entreprise bâloise Sutter Begg. «Mais pour moi, il a toujours été clair que je reviendrais», assure cette entrepreneuse engagée.
Le succès grâce à l’équipe
En tant qu’entrepreneuse, cette professionnelle porte une grande responsabilité; vis-à-vis de son personnel, de sa clientèle et de toute la région. «Je me sens obligée de fournir à Schönried (BE) et à Gstaad (BE) une bonne boulangerie et d’offrir un emploi sûr à mes collaborateurs. Ce n’est pas toujours facile, mais cela me comble profondément.»

Andrea Wehren aime à dire que sans son équipe, elle ne serait pas là où elle en est aujourd’hui. «Sans toutes ces personnes formidables, cela ne fonctionnerait pas. Je tiens les cordons de la bourse, mais c’est l’équipe qui fait tourner la boutique», dit-elle modestement. Cette estime pour les membres de son personnel est perceptible dans toute l’entreprise.

La passion de la formation
Andrea Wehren est non seulement une entrepreneuse, mais aussi une formatrice passionnée. Elle accorde une importance particulière au travail avec les apprentis. «C’est un moment important dans leur vie», selon elle, qui voit dans cette activité une sorte de mentorat. Elle aime transmettre sa propre joie de travailler, inspirée par son père qui était lui-même responsable de la formation en production au sein de l’association. …
… Vous trouverez l’article complet dans Panissimo du 7 mars 2025.
Elina Laich