Lauréat du « Caracathon » de Lausanne, Nicolas Noz voit ses ventes de carac plus que décupler. Le secret de l’artisan, en plus du titre de Carac d’or : une recette traditionnelle et un accueil soigné de la clientèle.

« Cette récompense me fait extrêmement plaisir. (…) Dans les concours, j’ai toujours été assez bien placé, mais c’est la première fois que je termine en tête », confie Nicolas Noz qui a remporté le « Caracathon ».

Pour rappel, l’Association Lausanne à table a organisé cette manifestation durant le mois de juin. Sur inscription et moyennant une quarantaine de francs, 400 personnes ont dégusté les tartelettes chocolatées de dix artisans de la capitale vaudoise. « Ces dernières ont été très professionnelles. Très souvent, elles venaient chercher les caracs avant de se réunir à plusieurs afin de les comparer et de les juger », raconte le Carac d’or, patron de Noz Chocolatier.

Sa pâtisserie a donc su séduire le plus grand nombre : une pâte sucrée avec un soupçon de noisettes, garnie d’une ganache à base de lait, de beurre, de chocolat, et recouverte d’un fondant au vert léger. « Ce n’est rien de très créatif. Il s’agit toujours de la même recette, apprise durant mon apprentissage », précise le boulanger-confiseur. Hormis l’équilibre et la consistance du produit, l’accueil de la clientèle par ses vendeuses serait l’autre élément déterminant de la victoire.

« Facile et pratique »

Au 11 de la rue Marterey, sa boutique écoulait quotidiennement entre 16 à 18 petites soucoupes verdâtres. « C’est un produit que nous avons toujours eu. De bonne conservation, facile et pratique, il n’était pas particulièrement mis en avant, toutefois il avait son public. »

« Nous en sommes actuellement à 200 caracs confectionnés par jour ! »

Mais ça, c’était avant… Durant les dégustations du mois de juin, les ventes ont triplé. Les consommateurs se composaient, certes, de « caracathoniens », mais aussi de nombreux curieux ayant eu vent du concours. A la suite de l’annonce des résultats le 6 juillet, repris dans de nombreux médias, l’engouement pour l’ovni pâtissier s’est alors emballé : « Nous en sommes actuellement à 200 caracs confectionnés par jour ! »

Une belle réussite et un joli cadeau pour l’entreprise d’Anne-Lise et Nicolas Noz qui soufflera ses trente bougies en février.

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