Le temps de l’automne est celui qui suit les moissons et les récoltes diverses, mais n’y a-t-il pas lieu de semer avant de récolter ?
L’automne est arrivé et les couleurs de cette saison montrent déjà les signes tangibles du basculement vers la fin de l’année. Le virus est encore là mais ce dernier ne doit pas être pris pour une fatalité. Le temps de l’automne est celui qui suit les moissons et les récoltes diverses, mais n’y a-t-il pas lieu de semer avant de récolter ?
Semer un message à interpréter, mais aussi un message d’espérance car il est essentiel de semer, jeter le grain en terre pour le voir rejaillir sous la forme d’un épi de blé qui va donner la meilleure des farines. Le semeur est un homme de confiance qui croit en lui et en son travail, mais qui sait que la terre, les éléments climatiques et la nature sont les maîtresses de la réussite.
Semer c’est donner la vie et la rendre plus belle. Notre branche devrait-elle reprendre à son compte l’action qui consiste à semer ? Je le pense… Car semer c’est entrer en contact avec les réalités du quotidien et apprendre à écouter, comme la terre a besoin d’eau, de soleil, de chaleur, parfois de vent et de froid, de savoir de quoi avons-nous besoin ? Trop souvent nous semons par habitude et car nous avons toujours fait comme cela et au bout du compte nous sommes déçus de la moisson.
Alors, avant l’hiver ne serait-il pas le temps de se donner les moyens de préparer la saison des semailles et se remettre en question afin de vivre et d’espérer les plus belles des récoltes ? Car qui sème et jette le meilleur des grains sera récompensé.