L’obstruction des voies de passage, la mauvaise signalisation des issues de secours et le blocage des accès aux postes d’extinction sont souvent manifestes lors de visites d’entreprises.

Il incombe aux coordinateurs de la sécurité des entreprises de vérifier régulièrement que les points de la check-list MSST « Vue d’ensemble pour les coordinateurs de la sécurité » (chapitre 8.1.03 de la solution par branche MSST) sont satisfaits.

La signalisation des chemins de fuite et des issues de secours doit être disposée de façon à ce qu’au moins un signal de secours soit visible de n’importe quel endroit du local. En cas d’incident, c’est généralement la fumée et non le feu qui pose problème et peut s’avérer dangereux pour l’être humain. Les signaux de secours bien visibles, idéalement luminescents ou éclairés par une source lumineuse, permettent de trouver la sortie en toute sécurité.

Les coordinateurs de la sécurité doivent veiller à ce qui suit :

– il ne faut acheter que des signaux de secours luminescents satisfaisant la norme DIN 67 510 (voir illustration) ;

– les signaux de secours doivent en tout temps être clairement visibles et apposés en permanence, dans les chambres froides également ;

– les signaux de secours doivent de préférence être en aluminium, cette matière étant plus résistante que le plastique en cas d’incident ;

– il faut prévoir si nécessaire, dans les locaux de production et de stockage au sous-sol notamment, des lampes de secours, des lampes de poche à dynamo ou des bâtons lumineux intacts, à portée de main ;

– en cas d’éclairage naturel insuffisant, il faut éclairer artificiellement les signaux de secours, des mesures architecturales pouvant s’avérer nécessaires ;

– en cas de modifications spatiales, il faut enlever les signaux de secours pouvant porter à confusion ;

– il faut recourir à des professionnels en cas de doute (pompiers / experts en protection incendie, etc.).

Expédition: travail de nuit

Dans de nombreux fournils de Suisse, tôt le matin ou tard le soir, les lumières sont allumées pour entreprendre la production en vue d’assurer l’approvisionnement en temps et en heure des produits dans les commerces de vente et les filiales.

Obtenir une autorisation spéciale

La confection d’articles traiteur ou de produits de boulangerie-pâtisserie est une chose, mais il faut encore que les produits soient préparés pour la livraison par les collaborateurs, conformément aux commandes des clients. Ce travail est souvent effectué par des collaborateurs de l’expédition, qui commencent à travailler dès 5 heures, voire plus tôt. Dans la mesure où la préparation des livraisons n’est pas réalisée par le personnel de production, les entreprises doivent demander à l’office compétent une autorisation pour le travail de nuit de ces collaborateurs.

Protéger les jeunes

L’article 27 de l’ordonnance 2 relative à la loi sur le travail stipule explicitement que la dérogation à l’obligation de solliciter une autorisation pour le travail de nuit ne s’applique qu’aux personnes affectées à la confection d’articles de boulangerie, pâtisserie et confiserie, l’étendue de la dérogation étant par ailleurs limitée. Dans ce contexte, il faut également tenir compte des dispositions spéciales relatives à la protection des jeunes, qui prévoient également des restrictions en matière de travail de nuit (ordonnance 5 relative à la LTr).

Eviter les surprises

Pour éviter toute surprise en cas de contrôle, les employeurs doivent donc obtenir une autorisation pour le travail de nuit de tous les collaborateurs qui ne sont pas affectés à la confection de produits, et commencent à travailler à 5 heures, respectivement à 6 heures.

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