Notre artisanat est souvent dans la tourmente, celle due à la guerre menée par la grande distribution et les importations de produits congelés. Ces derniers sont l’apanage des cuiseurs de pains, des shops, mais pas que…

Notre artisanat est souvent dans la tourmente, celle due à la guerre menée par la grande distribution et les importations de produits congelés de l’étranger. Ces derniers produits sont l’apanage des cuiseurs de pains, des shops mais pas que… Dans le contexte difficile du marché, ne serait-il pas temps de poser ou d’opposer les valeurs de solidarité dans notre artisanat. Certes la libre concurrence est inscrite, mais. Pour moi, il est navrant de voir et encore pire de constater trop souvent, la guerre ouverte entre les artisans.

Celle des prix proposés ou celle qui consiste à s’engouffrer, parfois par des actes de la vie pour prendre des marchés. Un artisan malade qui demande un coup de pouce, un autre ayant un problème de personnel ou simplement un remplacement de vacances, se trouve délesté d’un marché, par celui qui devrait être solidaire avec lui et qui est son frère de combat.

Ne parlons pas de cette guerre absurde, que sont les rabais en % accordés. La solidarité devrait être effective et le respect de son confrère inscrit au plus profond des valeurs des artisans. Hélas, il faudra peut-être un jour créer une charte éthique, avec des définitions précises, afin d’éviter les guerres fratricides.

Il est donc temps de mettre le bon sens au goût du jour, celui qui consiste à livrer la juste guerre et le bon combat, contre nos grands concurrents et les importations négatives et de tirer à la même corde et non celle de la discorde. Ne pas oublier que les chipeurs d’aujourd’hui seront, peut-être, chipés demain et leurs larmes seront acides. Mais il vaut mieux vivre le un pour tous et tous pour chacun. J’ose l’espérer, il en va de la pérennité de nos professions et de nos associations qui n’ont pas besoin de francs-tireurs.

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