La Confédération a mis en consultation la révision de la loi sur les denrées alimentaires (Stretto 3). Lors de sa première séance, le nouveau comité central a approuvé la réponse de la BCS, qui a été envoyée la semaine dernière.

« Le secteur alimentaire se voit une fois de plus confronté à un paquet de révision global, qui se justifie majoritairement par l’adaptation au droit européen », écrit le directeur de la BCS dans l’avis, or une équivalence avec le droit européen n’est pas nécessaire pour les artisans boulangers-confiseurs. Il en résulterait uniquement un surcroît de travail considérable pour nos entreprises – les réglementations de l’Union européenne ne s’avérant par ailleurs pas franchement conviviales.

M. Wellauer évoque les différentes valeurs indicatives relatives à l’acrylamide, la couleur des produits de boulangerie étant assimilée à la présence plus ou moins marquée d’acrylamide, « ce qui est faux selon nous, sachant que différentes conditions doivent être remplies pour la formation d’acrylamide ».

Dans son courrier, le directeur de la BCS a plaidé pour le respect du principe de proportionnalité, une grande importance devant également être accordée à la convivialité. Plutôt que de promouvoir une augmentation des contraintes administratives des autorités, il faut « rappeler la responsabilité des distributeurs qui, indépendamment de la taille de l’entreprise, ne doivent mettre sur le marché que des denrées alimentaires sûres ! »

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