Un bref moment d’inattention lors du service et on trébuche sur une laisse de chien – c’est le genre de choses qui arrive à beaucoup de gens. Près de 200 000 personnes se blessent chaque année en trébuchant ou en tombant, ce qui engendre des coûts de plus de 1,4 milliard de francs.

Dans le secteur de la boulangerie et de la confiserie, un tiers des accidents du travail sont dus à des chutes et des faux pas. Les personnes concernées souffrent de douleurs tandis que leurs collègues restés au travail doivent faire face à des changements de dernière minute dans le planning. Le stress et les absences fréquentes entraînent par ailleurs une mauvaise ambiance au sein de l’équipe, et les dépenses supplémentaires deviennent alors un fardeau financier.

Sur la piste des zones dangereuses

L’ordre et la propreté sont les piliers de la réduction des accidents dus aux chutes et faux pas. Les voies de circulation et les issues de secours doivent toujours être accessibles. Les zones dangereuses typiques se trouvent généralement dans des endroits désordonnés et mal éclairés ou dans des endroits humides non signalés. La sécurité des marches et des escaliers peut être améliorée par des marquages antidérapants et une main courante.

Les rondes de sécurité permettent d’identifier les zones à risque et de vérifier l’efficacité des mesures de protection mises en place. Les check-lists 8.1.3 «Vue d’ensemble pour les coordinateurs de la sécurité» dans la production et 8.1.11 «Check-list pour la vente» dans les filiales offrent un bon aperçu en la matière.

Formations et chaussures de prévention

Le personnel peut contribuer de manière décisive à l’amélioration de la sécurité au travail, par exemple en éliminant les zones dangereuses ou en les signalant à la personne responsable. La distraction et l’inattention augmentent le risque de trébuchement. Pour sensibiliser le personnel, il est possible de recourir à un module de formation que Safe at Work a publié spécialement pour le secteur de la boulangerie et de la confiserie en 2024 (bit.ly/safe-at-work-FR).

Les chaussures de travail et de sécurité doivent être fermées et présenter un profil antidérapant. Elles sont nécessaires lorsque les risques résiduels de blessures aux pieds ne peuvent être exclus. Si le personnel est autorisé à porter ses propres chaussures, leur adéquation et, le cas échéant, le respect du code vestimentaire doivent être vérifiés en permanence.

Les check-lists mentionnées dans le texte peuvent être consultées sur la plateforme MSST.


Benjamin Horand,
responsable de l’antenne MSST et de la gestion de la qualité


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