Le boulanger-pâtissier-confiseur et chocolatier et plus spécifique-ment le boulanger-pâtissier est devenu un équilibriste en matière de gestion de la production. Gérer mot essentiel dans la vie actuelle et ceci pour ne pas subir. A l’heure où le gaspillage alimentaire est pointé du doigt, il est utile de rappeler la bonne pratique qui consiste à éviter la spirale des invendus qui est une plaie pour les finances de nos artisans.
Ceci consiste déjà à produire mieux et à mettre de la souplesse dans les plages de productions, donc de ne plus se réfugier derrière des excuses diverses. Parfois, il est aussi important de faire appel aux compétences en matière de planifications aux services externes offerts par l’association faîtière qui verra d’un autre œil l’entreprise, ses impératifs de gestion et de production.
L’analyse du marché potentiel, des ventes réelles, des habitudes de la clientèle, des besoins des consommateurs en fonction de la situation du commerce sont des chemins ou des pistes utiles pour mieux cerner les besoins de production pour éviter les pertes. Analyser aussi les axes des possibilités et des usages multiples des invendus un des plus sûrs moyens de ne pas classer ceux-ci au rang des pertes. Produire plus juste un moyen absolu de limiter les risques, enlever la peur des changements est nécessaire.
Le personnel de vente doit aussi être réactif sous vos impulsions, pourquoi pas dans une tranche de la journée adapter un compor-tement salutaire avec une action flash sur un produit qui risque de se retrouver dans les invendus du soir ? Ceci n’est pas négatif, mais au contraire évite de passer l’ensemble dans les pertes et profits. Prendre du temps pour analyser l’historique de vos chiffres d’affaires, des ventes de produits va vous amener au succès, y compris celui d’éviter la hausse des invendus.
Bernard Pignat, Chevalier d’honneur
de la Confrérie valaisanne des chevaliers du bon pain