Il est à craindre que les conséquences de l’obligation de porter un masque touchent en premier lieu les PME. C’est pourquoi l’Union suisse des arts et métiers (usam) a élaboré une proposition modèle pour les parlements cantonaux, demandant un assouplissement de l’obligation de porter un masque.

Pendant le confinement et les semaines qui ont suivi, la gestion de la crise du coronavirus relevait de la compétence de la Confédération. Avec le passage de la situation extraordinaire à la situation spéciale le 19 juin 2020, la loi sur les épidémies a confié la responsabilité principale aux cantons. Par conséquent, l’obligation de porter un masque est réglementée différemment d’un canton à l’autre, voire d’une ville à l’autre. Dans le cas extrême, il peut y avoir 26 réglementations cantonales différentes et encore plus de réglementations spéciales dans les villes.

Outre les centres d’achat, l’obligation de porter un masque affecte particulièrement le commerce de détail et donc également notre branche. Malheureusement, ces lieux publics sont regroupés dans la catégorie des moyens et grands magasins du commerce de détail. Il est à craindre que les conséquences de l’obligation de porter un masque touchent en premier lieu les PME. C’est pourquoi l’Union suisse des arts et métiers (usam) a élaboré une proposition modèle pour les parlements cantonaux, demandant un assouplissement de l’obligation de porter un masque.

Le modèle de proposition devant être adapté aux spécificités cantonales respectives, a été envoyé aux unions cantonales des arts et métiers. La BCS soutient ces initiatives cantonales, notre branche ayant prouvé pendant la période de crise du coronavirus que les concepts de protection mis en place assurent la sécurité des clients et des employés.

Que l’on fasse ses achats dans une boulangerie-confiserie ou dans un centre commercial, cela fait une grande différence. En effet, selon notre concept de protection, la distance de sécurité dans la zone clients doit pouvoir être maintenue dans le magasin de vente. Les autres clients attendent patiemment devant l’entrée. Le port d’un masque n’est donc qu’une chicane et une complication supplémentaire pour une petite et moyenne entreprise, et ce dans une période déjà difficile. La situation est différente dans les grands magasins du commerce de détail où, dans les ventes en libre-service, se trouvent des points névralgiques comme par exemple les étals de fruits et légumes, et où l’on peut observer un grand afflux de clients.

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