L’étape d’aménagement 2023 des routes nationales (PRODES) sera soumise aux urnes le 24 novembre. Les six projets partiels visent à éliminer les goulets d’étranglement et à améliorer la fluidité du trafic sur les routes nationales. Le comité central de la BCS recommande de voter oui.

Si la circulation sur les autoroutes est fluide, les villes et communes peuvent être déchargées du trafic de transit et la sécurité routière est renforcée. Les routes nationales sont une pièce importante du puzzle pour assurer l’efficacité de l’ensemble du réseau de transport. Nous avons besoin des deux : du rail et de la route ! Le projet est donc dans l’intérêt de l’ensemble des usagers de la route et bénéficie du soutien d’une large alliance réunissant des voix des milieux politiques, du monde des affaires et de la société civile.

Le temps, c’est de l’argent

« Les embouteillages sur nos routes sont néfastes pour l’économie et la société. Avec plus de 48 800 heures d’embouteillage rien que sur les routes nationales, l’OFROU fait état d’une augmentation de 22,4 % pour l’année écoulée par rapport à l’année précédente », calcule le Vaudois Pascal Broulis, conseiller aux Etats (PLR/VD). Et de rappeler que le temps, c’est de l’argent. Rien que pour les routes nationales, cela coûterait 1,2 milliard de francs par an. Des coûts générés lorsque la main-d’œuvre reste bloquée dans les embouteillages, ou que des retards dans les chaînes d’approvisionnement augmentent le prix des produits et qu’il faut annuler certaines commandes. « Lorsque nous sommes bloqués dans les embouteillages, cela nous fait perdre du temps que nous pourrions mieux investir en le consacrant au travail, à notre famille ou aux loisirs pour nous détendre », explique Pascal Broulis.

Info : avancer-ensemble.ch/home

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