Le responsable de l’immeuble Richemont Romandie et membre du comité de l’Arabpc, Jean-François Leuenberger fait le point sur l’avancée du projet du centre de formation boulangerie-confiserie.

La Communauté d’intérêts boulangerie-meunerie (CIBM) annonçait avoir trouvé l’emplacement pour le nouveau centre de formation, en novembre 2018. A Yverdon-les-Bains (VD), le site de la zone industrielle Prés du Lac remplacera celui de Pully (VD) vendu à GastroVaud. Les premiers cours interentreprises devraient y être donnés à la rentrée.

Jean-François Leuenberger, pouvez-vous brièvement présenter les lieux ?
La parcelle appartient à deux propriétaires qui possèdent chacun un bâtiment : la Fondation de Verdeil qui s’occupe d’enfants en difficulté et la CIBM. Pour rappel, les boulangers-confiseurs romands sont les uniques propriétaires de la CIBM. Nous avions racheté les parts des meuniers en vue de la vente de l’immeuble de Pully. Toutefois, juridiquement, cela s’appelle toujours CIBM. Entre autres espaces, notre immeuble comprendra le nouveau centre Richemont, des bureaux, une grande salle commune et des locaux à louer. Les trois-quarts de ces derniers ont d’ailleurs trouvé preneurs.

Qu’a-t-il été fait depuis l’annoncede l’acquisition ?
Nous avons réglé toutes les affaires notariales. Il a fallu réorganiser totalement la PPE, car le vendeur en était le président. Nous avons eu passablement de séances avec le notaire et l’ancien propriétaire. Avec Richemont, nous avons rapidement tout mis en œuvre pour assumer toutes les prestations de l’école à Pully avec, en plus, l’ajout des cours interentreprises production, boulangerie-pâtisserie-confiserie et vente.

Quelle est la situation à ce jour ?
Actuellement, le gros des travaux réside dans la construction d’un étage de 400 m2 supplémentaires de bureau. C’était une condition du vendeur. Fabriquant de charpentes métalliques, il vendait le bâtiment avec ce projet.

Et au niveau de l’aménagementdu centre Richemont ?
Les plans définitifs sont prêts. Il ne reste plus que quelques détails : puissances des prises, positions des luminaires… Pratiquement toutes les offres sont rentrées. Nous les examinons.

Quelles sont les prochaines étapes ?
Nous devons préparer le local avec les arrivées d’électricité, les évacuations d’eau, la climatisation…
A ce propos, une demande

de permis a été nécessaire…
Oui, dès le moment que nous installons une climatisation, nous devons demander une autorisation. Les préavis sont favorables. La demande est en cours. Cette installation était absolument nécessaire afin de pouvoir donner des cours toute l’année. (…) Nous voulions un espace optimal pour accueillir les cours de formation, de formation continue et interentreprises. Nous avons d’ailleurs demandé à Richemont de nous préparer dans ces 400 m2 une salle polyvalente qui puisse assumer cette fonction. Nous nous occupons de la mise en place de la solution. Ils deviendront locataires de la surface et du matériel.

Quand le nouveau centredevrait-il être opérationnel ?
Pully doit être libéré au 30 juin au plus tard. Je garde toujours espoir que nous puissions déménager à la fin mai.

Les premiers cours interentreprises pourront donc avoir lieu ici l’année prochaine ?
Oui, dès le mois de septembre. Chaque cantonale a donné son feu vert. Cela ne veut pas dire qu’ils seront là dès demain, mais les préavis sont favorables. Nous espérons donc remplir au plus vite les salles.

Pully – Yverdon, qui sera du voyage d’ici à la fin juin ?
Concrètement, il y aura les bureaux de la CIBM, de la Romande et celui de Sébastien Knecht de Richemont.

La fiduciaire ?
Nous leur avons ouvert la porte, dans l’idée de faire d’Yverdon la maison de la boulangerie. Pour le moment, nous n’avons pas de réponse concrète.

La vente de Pully, la recherche du nouvel emplacement et sa mise en place ont pris du temps, selon certains. Que leur répondez-vous ?
C’est une longue histoire, c’est vrai. Il a toutefois fallu ce temps pour mettre en place les conditions-cadres pour bien vendre, bien acheter, bien réfléchir aux infrastructures… Cela demande du temps. Nous avons préféré miser sur une longue fermentation plutôt qu’une conduite de pâte directe et courte ; un choix qui, nous en sommes convaincus, aboutira à un projet réussi d’ici à la fin juin.

Cela pourrait aussi vous intéresser

«Nous nous opposons à tout surcoût supplémentaire pour nos membres»