Les deux candidates aux WorldSkills de cette année, Vera Stocker (boulangerie-pâtisserie) et Nadia Koller (pâtisserie-confiserie), vivent actuellement des semaines éprouvantes. Les préparatifs pour les championnats du monde à Lyon (F) battent leur plein. « Panissimo » a voulu savoir comment elles se sentaient, quels objectifs elles s’étaient fixés pour la compétition à venir et ce dont elles se réjouissaient le plus.
Pour devenir champion du monde, il faut s’entraîner. Ce n’est pas seulement vrai en sport, mais aussi pour la Compétition mondiale des métiers. Il ne reste à peu près plus qu’un mois avant les WorldSkills de Lyon (du 10 au 15 septembre) et Vera Stocker et Nadia Koller consacrent le plus clair du temps à leur préparation.
Elles sont entourées par leurs coachs Ramona Bolliger (championne du monde de boulangerie-pâtisserie 2017) et Vanessa Schnyder (vice-championne du monde UIBC de pâtisserie 2014 et coach de la championne du monde en titre de pâtisserie-confiserie 2022 Juliana Thöny). Dans l’interview accordée à « Panissimo », Vera Stocker et Nadia Koller donnent un aperçu de leur période de préparation particulièrement exigeante.
Comment vous sentez-vous ?
Vera Stocker : Je vais très bien. C’est bien sûr assez éprouvant et il est presque impossible de penser à autre chose, mais j’y trouve beaucoup de plaisir.
Nadia Koller : Pour l’instant, je me sens bien. Je suis impatient de découvrir les prochaines semaines, tout ce qui m’attend et toutes les nouvelles sensations que j’espère vivre.
Où en sont vos préparatifs ?
VS : Jusqu’à présent, tout se déroule comme prévu, les produits commencent à prendre forme et s’améliorent. Pour l’instant, je suis très optimiste et j’espère que cela va continuer.
NK : Je me suis beaucoup entraînée pour la pièce en sucre. C’est une tâche difficile quand on n’a pas beaucoup d’expérience dans l’extraction du sucre. Sinon, j’ai fait toutes sortes de choses dans tous les domaines.
Que signifie représenter la Suisse aux WorldSkills ?
VS : Je suis très reconnaissante d’avoir cette chance unique. Cela me permettra d’évoluer non seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan personnel. Je vais repousser mes limites et les dépasser. J’ai hâte de rencontrer mes adversaires du monde entier, qui ont la même passion que moi pour notre métier. Tout ce voyage est pour moi une affaire de cœur.
NK : C’est un grand plaisir pour moi et je suis très heureuse d’être celle qui représentera la Suisse cette année. Je suis reconnaissante pour les expériences que je peux acquérir pendant la phase de préparation et lors de la compétition.
Comment s’est déroulée votre préparation jusqu’à présent ?
VS : Pour être honnête, pas tout à fait comme je l’avais imaginé. Beaucoup de choses ne se passent pas comme prévu, ou n’avancent que très lentement. Mais ce n’est pas grave. Cela m’aide de savoir comment réagir lorsque quelque chose ne fonctionne pas… Et c’est finalement en faisant des erreurs que l’on apprend le mieux.
NK : Dans l’ensemble, bien. J’ai toutefois dû essuyer quelques petits échecs… Comme en Finlande, lors d’une journée d’entraînement où nous avions une petite compétition et où tout s’est écroulé. Après cela, je suis aussi tombé dans un petit vide mental. Mais c’était une bonne expérience et une leçon….
… vous trouverez l’interview complète dans le « Panissimo » du 16 août 2024.
Interview: Elina Laich