Présents en Suisse romande, au Tessin et en Savoie, les Chevaliers du bon pain sont des ambassadeurs et précurseurs de la boulangerie artisanale. Impliqués dès les débuts du Swiss Bakery Trophy, ils en sont un pilier essentiel, informant les visiteurs sur le concours et le métier en général. Explications avec Robert Porchet, Grand-Maître de l’Ordre des Chevaliers du bon pain.

Les Chevaliers du bon pain ont été impliqués dans le Swiss Bakery Trophy (SBT) dès la première édition du concours : « Au début, nous avions une petite place attribuée, car nous partions dans l’inconnu. Nous avons ensuite pris de l’importance à chaque édition, grâce à la belle collaboration avec le comité du SBT qui a toujours été très ouvert et à l’écoute de nos besoins. » L’espace à disposition a ainsi augmenté. Ils peuvent également compter sur l’aide précieuse des dames, afin de présenter et faire déguster les produits aux nombreux curieux.

L’information avant la dégustation

C’est que le rôle des Chevaliers du bon pain lors du concours est très important. Ils représentent le principal lieu d’information pour les visiteurs, non seulement pour expliquer ce qu’est le SBT, mais également pour parler du métier et de la branche en général : « Avant de passer aux dégustations, il est important pour nous d’informer les curieux sur les produits qu’ils vont découvrir, sinon cela n’a pas de sens. » Il faut dire que la tenue portée par les chevaliers attire facilement le regard et les passants sur le stand du SBT, permettant ensuite de les sensibiliser à l’importance de l’artisanat : « Nous leur faisons prendre conscience qu’ils ont la chance de choisir où acheter leur pain et qu’il faut en profiter. » Pour Robert Porchet, si le SBT est la vitrine de la boulangerie, les chevaliers sont le miroir de la profession.

« Si le SBT est la vitrine de la boulangerie,les chevaliers sont le miroir de la profession. »

Intéresser les nouvelles générations

Outre les consommateurs adultes, les chevaliers mettent un point d’honneur à s’adresser aux nouvelles générations, y compris les plus jeunes, pour leur faire découvrir le métier et en vanter les mérites : « Les enfants sont très demandeurs des discussions sur le pain. Ils adorent essayer de faire eux-mêmes. Ils nous posent aussi des questions auxquelles nous ne nous attendions pas et qui permettent de nous remettre en question. De notre côté, nous essayons de montrer aux nouvelles générations que le métier évolue, qu’il est moins pénible qu’avant, que ce soit physiquement ou au niveau des horaires. C’est une formation créative et qui ouvre beaucoup de portes. »

« Avant de passeraux dégustations,il est important pour nous d’informer les curieux sur les produits qu’ils vont découvrir. »

Toutes les confréries présentes

Si chaque confrérie cantonale fonctionne de manière autonome, l’Ordre des Chevaliers du bon pain est là pour chapeauter l’ensemble et les fédérer afin qu’elles évoluent dans la même direction. En ce qui concerne le SBT, l’organisation est gérée par l’ordre, puis ce sont les confréries qui viennent sur place, faisant déguster leurs spécialités cantonales par la même occasion : « Nous avons pour tradition que toutes les confréries soient présentes lorsque l’une d’elles fait quelque chose et il est très rare qu’elles manquent à l’appel. C’est également le cas pour la participation au SBT. »

swissbakerytrophy.ch
chevaliersdubonpain.ch

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