En fin d’année, les artisans font la part belle au chocolat. A la Boulangerie-Pâtisserie Monnard A&S, les équipes s’activent dès le début décembre. Les marmites de l’Escalade ont lancé la haute saison chocolatée qui s’achèvera à Pâques. Stéphane Fouquet, patron de l’entreprise genevoise, mise sur une production saisonnière, traditionnelle et sans artifice.
«Par an, nous passons entre 600 et 700 kg de chocolat», lâche Stéphane Fouquet. Ce Français d’origine et son épouse Angélique ont repris la Boulangerie-Pâtisserie Monnard en 2016. L’essentiel de la production s’écoule de décembre à avril dans leur magasin-tea-room de Chêne-Bourg (GE) et leur boutique de Jussy (GE). La saison s’ouvre avec les marmites de la fête de l’Escalade, qui commémore la soirée du 11 au 12 décembre 1602. Cette nuit-là, mère Royaume renversa une marmite de soupe brûlante sur les troupes savoyardes qui tentaient d’assaillir Genève. «Nous en avons confectionné quelque 680 sur un mois, de la n° 1 à la n° 13 (ndlr : de 0,2 à 2,5 kg environ). Nous en réalisons même une de 35 kg pour la commune de Chêne-Bourg. » Leur vente ne dure qu’une quinzaine de jours.
L’Avent, un calendrier chargé
Dès la mi-décembre débute la commercialisation des spécialités de Noël et Nouvel An: bûches, pralinés, pièces moulées, biscuits… Si des bûches «standards» à la crème au beurre demeurent au catalogue publié en novembre, de nouvelles, à base de mousses, complètent chaque année l’assortiment: «Cela nous permet de garder les anciennes générations tout en attirant les plus jeunes.» Au total, l’offre se compose de onze variantes traditionnelles et de dix glacées. Parmi elles, les Trois chocolats et autres Croquant-praliné sont indémodables. …
… Vous trouverez l’article complet dans Panissimo du 19 décembre 2025.
Texte et photo: Johann Ruppen