Le voilà sur le chemin, Saint-Nicolas accompagné du père fouettard. Petite histoire bien sûr mais histoire peut être utile pour les artisans qui doivent diversifier leurs assortiments dans cette période trouble et la marche vers la fin de l’an.

Saint-Nicolas ce n’est pas qu’une image qui traverse les âges de Nicolas de Flue, l’ermite iconique de la Suisse, par exemple. C’est aussi un chemin, une porte pour honorer cette célébration par nos produits de ce temps. Alors biscômes divers et variés simples ou fourrés sont de la fête. Mais pas qu’eux bien sûr, les petits, moyens ou grands bonhommes de Saint-Nicolas en pâte sucrée levée, avec parfois des variantes avec des raisins ou des pépites de chocolat le sont aussi.

Mais pourquoi ne pas faire aussi des pièces sèches avec une tête de Saint-Nicolas,
voire des gâteaux divers avec son effigie, ceci pourrait être un axe de diversification. Poursuivons la réflexion et mettons au goût du jour des Saint-Nicolas fourrés comme des pithiviers en pâte feuilletée car ceci est très apprécié par les gourmets.

Mais, imaginons-les aussi sous la forme salée et là, je vous laisse à votre imagination et votre créativité. Inventons donc le pain de la Saint-Nicolas sous un format à partager autour du repas de la table familiale.
Comme vous le voyez, les champs de créations sont immenses, alors ne manquez pas l’étape de ce chemin qu’est celui de la Saint-Nicolas au risque de voir le père fouettard vous rappeler à l’ordre. Mettons donc au fronton du temps nos qualités et notre créativité car nous sommes, ne l’oublions pas, les moteurs de nos réussites.

Bernard Pignat, Chevalier d’honneur
de la Confrérie valaisanne des chevaliers du bon pain

Photo: Johann Ruppen

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