Le 12 mai, c’est la fête des Mères. Comment les femmes occupant des postes de direction dans la boulangerie-confiserie vivent-elles cette journée importante sur le plan économique, en tant que femme d’affaires, fille, mère et femme au foyer ? Quels sont leurs souvenirs ? Questions posées à Ulrike Aebersold, propriétaire de la boulangerie-pâtisserie Aebersold à Morat (FR)…

Ulrike Aebersold, quels sont les Trois mots qui vous viennent à l’esprit pour décrire la Fête des mères ?
Joie, famille, amour.

Que représente-t-elle à vos yeux ?
C’est une journée durant laquelle, dans de nombreux pays, on pense et on remercie les mères qui en font tellement, et bénévolement, pour leur famille et leur communauté.

Votre commerce est-il ouvert ce jour-là ?
Dimanche est notre jour de fermeture. Nous sommes donc fermés à la fête des Mères. Un privilège !

De gauche à droite : Kelvin et Yannick avec leur maman Ulrike Aebersold.

Y a-t-il une fête des mères dont vous vous souvenez en particulier ?
Oui, notre premier fils est né la veille d’une d’entre elles. C’était donc le plus beau des cadeaux pour une fête des Mères ! Depuis, nous fêtons son anniversaire le dimanche de la fête, parfois uniquement en famille et parfois entourés d’amis. Je me rappelle des jolis petits cadeaux que mes garçons ont bricolés à l’école. J’ai aussi été particulièrement touchée lorsque mon aîné m’a offert une magnifique orchidée avec son premier salaire d’apprenti. Elle fleurit encore aujourd’hui.

Quelle est l’importance de cette fête dans votre entreprise ? Qu’offrez-vous de spécial ?
Cette fête n’est pas aussi importante que dans d’autres entreprises, puisque notre magasin est fermé. Néanmoins, nous proposons différents produits pour ce jour : des coquins en forme de cœur avec l’inscription « Ig ha di gärn » (ndlr. : « Je t’aime ») ; ce qui est très apprécié de clients.

En tant que propriétaire d’une boulangerie-confiserie, avez-vous un souhait pour la branche
ou pour l’association ?

Notre boulangerie est un merveilleux lieu de rencontre. Les clients s’y sentent bienvenus et appréciés. Ils nous témoignent leur estime en même temps à nous, à nos collaborateurs et à nos produits. Je souhaite que les boulangers-confiseurs se rendent compte qu’il ne s’agit pas en premier lieu d’argent et de profit, mais de personnes. Des gens qui exercent avec plaisir un merveilleux métier et qui, avec leurs produits de qualité, peuvent non seulement nourrir d’autres personnes, mais aussi les toucher au cœur.
Que notre artisanat vive encore longtemps et que nos merveilleux produits soient vendus avec joie et fierté !

www.nidelkuchen.ch

Propos recueillis par Johann Ruppen

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