Après cinq jours d’engagement et une longue période de préparation, « panissimo » a tiré un premier bilan avec Daniel Nyfeler, le président de la commission des concours qui était fatigué, mais heureux. Cela se révèle très satisfaisant à une exception près.

Etes-vous satisfait de la présence des boulangers-confiseurs lors des SwissSkills ?
Oui, très, surtout la collaboration avec Stefan Romang, le responsable du stand SwissSkills des boulangers-confiseurs, était superbe. Ce fut un événement magnifique sur lequel les médias ont beaucoup rapporté de manière positive. Nous étions parfaitement représentés en tant que branche.

Vous ainsi que votre équipe avez fait preuve d’un engagement énorme. Comment allez-vous ?
Je suis actuellement sur mon petit nuage. La fatigue s’annoncera certainement demain ou après-demain. L’ambiance au sein de l’équipe était très bonne et cela aidait beaucoup.

Quand avez-vous commencé avec les travaux de préparation ?
Il y a trois ans, le comité central a donné feu vert pour une participation aux deuxièmes championnats des métiers interdisciplinaires. Cela a été le coup d’envoi.

Les efforts préparatoires étaient énormes…
Oui. SwissSkills a introduit un nouveau système d’évaluation. Cette élaboration et ce changement ont été complexes. Toute la planification, les délais, la collaboration avec les constructeurs des stands, les réunions SwissSkills et toute l’organisation ; tout cela donnait beaucoup à faire.

En 2014, vous étiez déjà de la partie en tant qu’expert des SwissSkills. Qu’est-ce qui était différent cette fois-ci ?
Toute la présence médiatique était beaucoup plus grande. Que ce soit sur Facebook, sur Instagram, à la radio ou à la télévision. De plus, les élèves des classes d’écoles étaient plus âgés qu’il y a quatre ans lors des SwissSkills.

Comment jugez-vous le niveau des candidats ?
Très haut. Il monte d’année en année. Un véritable plaisir !

Qu’en est-il de la performance du jury ?
Super. Tout s’est déroulé de manière très calme, disciplinée et juste. Et il y a rarement eu des discussions. On était toujours du même avis. On discute uniquement quand la différence de l’évaluation des différents membres du jury est trop grande.

L’ambiance au stand du BCS était extraordinaire lors des « Best of SwissSkills » et cela du début jusqu’au dimanche. Comment avez-vous vécu ces jours ?
On n’aurait pas pu mieux faire ! Nous travaillions tous ensemble. Je ne devais pratiquement jamais donner d’instructions. Chacun savait ce qu’il devait faire. C’est beau de pouvoir travailler ainsi ensemble.

Quel était le plus grand défi ?
Cela a été de satisfaire à toutes les exigences des spectateurs et des élèves. Et de pouvoir répondre aux questions sans déranger le déroulement du championnat.



Bref entretien
Nous avons soumis des débuts de phrases à Daniel Nyfeler, et nous l’avons prié de les terminer. Le résultat vous trouvez dans notre journal du 28 septembre 2018. 

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