La gestion des risques est un enjeu majeur de la gouvernance et de la direction d’une entreprise quelle que soit sa taille, et mérite une grande attention. Il est impératif de ne pas négliger cette partie qui peut paraître rébarbative et coûteuse à la trésorerie. Mais gouverner c’est prévoir, anticiper et éviter les catastrophes.
Pour commencer, il y a la nécessité de l’élaboration du catalogue des risques liés à l’entreprise. Quels sont les risques en matière de matériels indispensables au fonctionnement de la production et de la vente.
Quels sont les risques en lien avec le patrimoine immobilier et mobilier (dégâts des eaux et du feu en particulier). Il est nécessaire de ne pas oublier ceux liés au personnel force de la vente et de la production et soumis aux règles des CCNT ou autres.
Les risques en matière sanitaire paraissent illusoires pour certains, mais ils sont très importants vu les produits travaillés et l’échelle de risque n’est pas à négliger.
Pensons à ceux qui sont liés à l’hygiène personnelle et celle des outils de travail y compris celle liée aux matières premières dont l’emploi rigoureux sont des actes nécessaires afin d’éviter des catastrophes. Se protéger contre les épidémies et les épizooties est très utile rappelons-nous l’épisode du Covid.
Et en passant sachons que tous ces risques peuvent provoquer des dégâts d’images considérables et provoquer une plus grande chute des entreprises. Le principe de réalité vaut toujours mieux que celui du «nous verrons bien quand!»
La gestion des risques mérite donc l’anticipation et de travailler sur un concept global de cette dernière, ceci afin d’éviter les mauvaises surprises.
Bernard Pignat, Chevalier d’honneur
de la Confrérie valaisanne des chevaliers du bon pain