Il est parfois utile de trouver les ingrédients et les personnes nécessaires à une cure de jouvence. Cette dernière ne doit pas servir qu’à la régénération du corps mais aussi de l’esprit.
Qui dit cure de jouvence dit jeunesse pas celle éternelle promise par les prospectus et les bonimenteurs plus prompts à tromper qu’à parler de réalité. Nos commerces n’échappent pas à cela avec une préparation minutieuse à mettre en place lors d’une cessation d’activité pour amener les personnes idéales aux meilleures places afin de pouvoir pérenniser nos enseignes. Eviter les aventures négatives demande de bien vérifier les compétences professionnelles y compris celle de gestion si importante de nos jours et bien sûr l’enveloppe financière disponible qui permettra une reprise sereine pour le vendeur ou loueur et le repreneur.
Mais la cure de jouvence ne s’arrête pas qu’au niveau des enseignes et entreprises, il en va de même pour les associations professionnelles où la nécessité d’amener du sang frais est impérative car qui dit jeunesse, dit nouvelle dynamique et nouvelles idées. Il est en revanche impératif parfois de dépoussiérer des statuts et des structures et les mettre sur la portée du temps et en adéquation avec ce dernier.
La cure de jouvence n’est pas une élimination de ceux qui ont servi et qui servent encore mais de garder ces derniers comme soutien et appoint en cas de besoin, il faut l’espérer et la sagesse dont ils font preuve. Ceci est une chose sûre car il faut se rappeler qu’il est impossible d’être après avoir été et cela paraît facile à comprendre. Ceux d’hier doivent soutenir ceux d’aujourd’hui et surtout travailler pour promouvoir ceux de demain qui sont la relève si importante pour gagner les défis du futur.
Alors, ne faisons pas que de rêver mais mettons en avant ceux qui seront notre fierté et les fers de lance pour construire et gagner demain.
Bernard Pignat, Chevalier d’honneur
de la Confrérie valaisanne des chevaliers du bon pain