Ayant nécessité des mois de préparation, le 132e et dernier congrès de la BCS sur deux jours s’est avéré une réussite. « panissimo » revient sur son déroulement en compagnie d’Yves Girard, membre du comité d’organisation (CO). Entretien…

Le congrès sur deux jours appartient désormais à l’histoire. Quel bilan tire le comité d’organisation de cette dernière édition ?

Nous en tirons un très bon bilan. Nous sommes très reconnaissants envers les collègues de la Suisse alémanique et du Tessin d’avoir fait le déplacement en nombre à ce congrès. Nous sommes toutefois un peu déçus de la participation des Romands. Sur les 300 personnes présentes au repas de gala du dimanche, il n’y avait que 20 boulangers-confiseurs de la Suisse romande, hormis les Vaudois qui étaient 140.

Quelle note lui attribuez-vous ?

Compliqué pour un CO de se donner une note. Mais allez, osons le 9 sur 10 !

Tout s’est-il déroulé comme souhaité ?

Oui, sans aucun doute, avec les petits flottements normaux de dernières minutes qui surgissent sans prévenir. Nous avons le regret que les congressistes n’aient pas été en mesure d’assister à la transformation de la salle du STCC durant la nuit. Le système de transformation, sur vérins, de cette salle, la plus moderne d’Europe, aurait mérité une démonstration publique.

Quel a été le défi le plus important ?

Ayant choisi l’hôtel Aquatis afin d’y créer une animation du programme cadre à l’aquarium, qui finalement n’a pas été possible, les différents emplacements étaient éloignés les uns des autres, sans possibilité de parcage le lundi sur le lieu du congrès. Nous avons dû mettre en place une stratégie de transports très stricte, liant navettes et transports publics. Ce point était celui qui nous avions en permanence à l’esprit durant le congrès. Nous avions une liaison directe avec les chauffeurs qui passait par l’office du tourisme. Nous avions truffé les endroits stratégiques de « poissons pilotes » pour ne perdre personne en route. Nous remercions encore les congressistes pour leur discipline.

Y a-t-il eu des couacs ?

Vu de notre position de CO, non, aucun. Nous ne sommes toutefois pas à l’abri de quelque chose dont nous n’avons pas eu connaissance. Il y a eu juste une grosse colère envers la cave qui devait nous livrer le vin pour la réalisation des cadeaux. Sans un immense coup de gueule au téléphone, nous attendrions certainement encore la livraison !

Comment avez-vous vécu ce congrès et votre jubilé ?

Lors du départ, à la fin du congrès, des congressistes ont fait un détour vers la table ou nous nous étions réunis, pour nous remercier de l’organisation mise en place. La pensée qui nous a semblé évidente à cet instant a été : Contrat rempli ! Nous avons eu le sentiment d’avoir vécu deux très belles journées et offert à nos membres vaudois une belle soirée de jubilé.

Avez-vous pu profiter de la fête ?

A l’exception du programme cadre qui a été confié aux mains expertes de l’office du tourisme de Lausanne, le CO a pu profiter de tous les autres instants. Nous avions tout préparé dans les moindres détails, ce qui nous a permis d’être détendus durant le déroulement du congrès.

Quel a été le moment le plus fort, celui qui vous a le plus marqué ?

Certainement la soirée de gala, dont le seul bémol aura été, pour certains, un cœur de rumsteck trop ferme. Sinon la soirée, animée par notre ami Manu et Béatrice, l’épouse de notre président, a été magistrale. Les Ministrings du Conservatoire de Lausanne ont mis les frissons à beaucoup. Le service de notre traiteur du jour a été à la hauteur de l’évènement. La fin de soirée sous forme de piano-bar, avec le Duo Moojo, a été une réussite. Nous voulions une soirée « classe », nous l’avons eue !

Apprentis, Ministrings, médaillés de bronze aux CM de pâtisserie… La relève et les jeunes en général ont joué un rôle particulier. Comment ont été perçues leurs prestations ?

La directrice des Ministrings avait de l’appréhension à faire jouer ses enfants dans une salle aussi énorme que le STCC. Nous avons dû faire appel à un technicien particulier avec une sono complémentaire pour capter les mouvements des jeunes musiciens, mais au final, quel bonheur !

Les apprentis et les encadrants ont travaillé durant trois jours, en pleine canicule, pour préparer l’apéritif, le pain et le buffet de desserts. Ils ont terminé le dimanche à 18 h 00 et se sont changés juste à temps pour participer à la soirée. Il n’y a qu’une chose à dire : chapeau et merci les jeunes pour ce travail exceptionnel !

Pour les médaillés de bronze de la Coupe du Monde de la Pâtisserie, cette soirée maquait, en quelque sorte, la fin publique de leur aventure. Ils tenaient à marquer leur gratitude envers notre association cantonale qui leur a ouvert les portes des locaux associatifs pour leurs entraînements.

Congrès réussi et terminé, qu’allez-vous faire ces prochaines semaines ?

Le CO était composé des membres du comité directeur cantonal, il y a de ce fait un retour naturel aux affaires courantes. Il y aura encore une agréable réunion de débriefing. Pour l’administration, il y a maintenant à effectuer tous les bouclements comptables et répartitions des charges, ceci prendra forcément du temps. Toutefois, cela devrait être terminé pour la fin de l’été.

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