Le chemin était long et ardu, mais Janine Dürst (Landbeck AG, Aarau) a réussi avec engagement et renoncement. Examen professionnel (EP) en poche, elle est devenue spécialiste de la branche.

Finalement… Le 30 mai, j’ai obtenu mon certificat fédéral de capacité en tant que spécialiste de la branche. J’ai parcouru ce chemin et j’ai atteint mon objectif. Mais commençons par le début.

Décision prise en 2015

J’avais déjà pris la décision de passer l’EP en juin 2015. Hélas, il me manquait encore un an d’expérience professionnelle. Du coup, je ne pouvais m’inscrire qu’en août 2016 pour la préparation à l’EP. J’ai toutefois bien su remplir le temps entre deux.

En 2015, j’ai tout d’abord passé le cours de formateur. Puis au printemps 2016, j’ai suivi les cours de « gestion du personnel niveau 1, places de travail sûrs et sains et les lignes directives de l’hygiène pour une bonne pratique procédurale ». Le cours sur la gestion du personnel niveau 1 était recommandé et les autres cours sont obligatoires pour l’admission à l’EP.

En août 2016, les cours officiels de préparation ont débuté. Une phrase m’est restée en tête à partir du premier jour des cours: le chemin est le but. Cette phrase m’a accompagnée à travers tout l’EP, lors de chaque obstacle important. Lorsque j’étais à deux pas de tout abandonner, elle me revenait à l’esprit.

Cinq tableaux au mur

Le programme était tendu. Après une courte période, le premier examen de module était au rendez-vous. La première étape était réussie. Et comme toujours, ce qui est typique pour moi, j’avais besoin d’un symbole. Ce jour-là, j’ai reçu mon certificat, je suis rentrée à la maison, je l’ai encadré et accroché au mur. J’ai dit à mon petit ami : «Quand il y aura cinq tableaux accrochés à ce mur, j’aurai atteint mon objectif.»

Les temps forts se sont succédé. Les préparations pour le deuxième examen de module étaient au rendez-vous. Le travail pour la gestion des collaborateurs devait être rendu. La planification des événements battait de son plein. En un mois, j’ai pu atteindre deux autres étapes importantes et j’avais déjà trois tableaux accrochés à mon mur. Quant au quatrième examen de module, j’avais encore six mois. Mais ce n’était pas le moment de se reposer, bien au contraire.

La prochaine étape était l’examen pratique qui exigeait beaucoup de temps. En plus de l’apprentissage et les préparations, il fallait planifier tout l’événement. Le temps filait à toute vitesse et le jour de l’examen et de l’événement était déjà surmonté.

Le temps libre pour apprendre

Depuis le début de l’EP, je profite de mon temps de libre et de mes vacances pour réviser. Mais après l’examen pratique, je me suis offert une petite pause. L’équipe Toyota suisse s’est rendue à la réunion de la marque à Gosau dans le Salzkammergut (A). Le tout relié à une semaine de vacances. J’avais pris tous mes livres et mes résumés. Ils sont tous restés dans mon sac. Rentrée à la maison, j’avais mauvaise conscience, parce que je n’avais rien fait pour l’EP.

Alors je me suis tout de suite remise à réviser et à entièrement me concentrer sur le dernier examen de module. La dernière étape était atteinte. Le certificat était en poche le jour des examens finaux.

Ainsi, le dernier certificat a trouvé sa place et le dernier obstacle était accompli avec les examens finaux. Une longue attente commença jusqu’au résultat.

Peu de temps avant Noël 2017, la lettre libératrice est arrivée. J’avais réussi l’EP. Mais une chose me manquait encore : le cinquième cadre n’était pas encore à sa place. Cela s’est seulement fait le 30 mai.

De nouveau libre

Durant toute la période de l’EP, je me sentais comme au ralenti, car ma vie ne consistait plus qu’en travail, école, apprentissage et besoins fondamentaux. Je n’avais pas le temps pour autre chose. Pour cette raison j’avais l’impression que la vie passait à côté de moi. Maintenant, je suis de nouveau libre et je peux croquer ma vie à pleines dents.

Portrait:

– Apprentissage: 2009 – 2012 Boulangerie Haller, Lenzbourg

– Anciens employeurs: Boulangerie Ruckli, Sarmenstorf; Boulangerie Richner, Veltheim; Boulangerie Suter, Oftringen

– Employeur actuel: Landbeck AG, Aarau

Série Our Future

Notre branche peut compter sur des jeunes remarquables et prometteurs. «panissimo» veut leur donner une place particulière en 2018.

Toutes les contributions des professionnels sont disponibles en ligne sur le site internet www.swissbaker.ch/panissimo > Our Future.

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