Chère lectrice, cher lecteur,
A l’image de nos vies à tous, le monde aussi est très actif. Je ne vais pas vous énumérer les principaux titres que la presse diffuse ces derniers temps. Tous ces évènements, émouvants, tragiques ou incroyables, n’auraient pas pu être évités par nos décisions de simples citoyens. Cela nous dépasse et nous en subissons juste les conséquences.
Par contre, à notre niveau, nous pouvons agir sur ce qui nous tient vraiment à cœur, soutenir notre belle profession et avoir le courage de reprendre un commerce, par exemple.
Ces dernières années, des dizaines, voire des centaines de jeunes professionnels ont franchi le cap du brevet professionnel ou de la maîtrise fédérale par passion et par amour du métier.
Où vous cachez-vous ? Que vous manque-t-il pour franchir le pas de reprendre un commerce ? Vous avez le choix entre ville ou campagne, dans les 4 régions linguistiques de notre beau pays et de cibler plutôt un commerce familial ou une entreprise plus conséquente. Il ne vous manque plus que ce brin de courage comme juste avant de sauter à l’élastique pour la première fois !
J’entame ma 35e année en tant qu’indépendant et je n’ai jamais regretté mon choix. A 25 ans, ma maîtrise fédérale en poche et des idées plein la tête, j’avais juste envie de voler de mes propres ailes, prendre ma vie en main et décider de mon propre chemin. Bien sûr, il a fallu faire des sacrifices mais cela ne m’a pas empêché de fonder une famille heureuse, de m’occuper de mes enfants, d’avoir des hobbies, de partir en vacances et de finalement vivre normalement. En prenant quelques mandats au sein de la BCS, j’ai aussi pu goûter aux joies mais aussi aux responsabilités de la gestion d’une association et combler ainsi mon envie de participer à la destinée de notre noble profession.
Avec Proback, vos meuniers, la BCS, les associations cantonales et vos sources professionnelles, vous avez l’embarras du choix pour vous renseigner sur les nombreux commerces à remettre immédiatement ou dans un proche avenir.
Alors encore une fois, ayez le courage de vous lancer et soyez les prochains représentants et défenseurs des boulangers-pâtissiers-confiseurs suisses afin d’assurer la pérennité des 1300 commerces indépendants actuels.
Jean-François Leuenberger, Vice-président de la BCS