Le 18 juin lors du congrès de la BCS à Berne, le saint-gallois Martin Schnyder (confiserie Roggwiller) a été élu à l’unanimité au sein du comité directeur (CD). Alors en vacances, il a été joint via Whatsapp.
Félicitations pour votre nomination au sein du CD ! Alors, heureux ?
Oui.
Vous êtes en vacances. Lorsque le vote a eu lieu, il était quatre heures du matin en République dominicaine. Etiez-vous déjà réveillé ?
J’ai mal dormi. C’était probablement de la nervosité. J’étais toutefois au lit à cette heure.
Et maintenant, toujours nerveux ; après tout, il y a beaucoup à faire ?
Non, plus. Il suffit de faire 70 minutes de jogging et après cela vous êtes plutôt calme. Oui, il y a beaucoup à faire. C’est aussi notre travail et j’espère que nous pourrons y remédier.
Qu’appréhendez-vous le plus ?
Difficile de répondre brièvement. La complexité des tâches… Cela demande un peu de temps avant d’avoir la maîtrise.
De quoi vous réjouissez-vous le plus ?
De la collaboration avec tout le CD, et aussi avec le comité central.
Une tout autre question : où vous trouvez-vous à l’instant ?
Sur le balcon de ma chambre d’hôtel, avec une jolie vue sur la mer, un ciel bleu et de la bonne humeur.
Comment sont les produits de boulangerie et de confiserie ?
Il y a un grand choix de petits pains. Il s’est passé beaucoup de choses dans ces hôtels, ces dernières années. Les desserts sont un peu tous lourds. C’est probablement la faute aux hautes températures. Les chocolats sont tous beaux, mais le goût laisse à désirer.
Encore une dernière question, avez-vous un message à faire passer à la branche ?
Oui. Il y a de grandes et petites entreprises en Suisse. Toutefois, nous avons besoin de tous, si nous souhaitons conserver notre profession. Les grandes ne sont pas en mesure d’avoir suffisamment de bons professionnels. Ils ont aussi besoin des petits, dont certains se chargent de cette tâche. En outre, les grands devraient être davantage impliqués personnellement et non par l’intermédiaire de représentants. Toutefois, et cela s’applique à tout le monde, nous avons besoin de l’association pour la formation.