«Nulle part ailleurs dans toute l’Europe, le pain et les céréales ne coûtent autant qu’en Suisse, à savoir 1,64 fois plus.» Voici ce que l’on a pu lire la semaine dernière en grandes lettres dans les médias. Cependant, les consommateurs ne doivent pas comparer les poires aux pommes…

Le fait est que les boulangeries-confiseries artisanales ont très peu de marge de manœuvre lorsqu’il s’agit de fixer le prix du pain. Un quart du prix d’un pain est constitué des salaires de production, 18% des salaires de vente et 13% du prix de la farine. Le bénéfice est généralement calculé à seulement 5%. Au prix de trois francs pour une livre de pain bis, cela ne fait que 15 centimes. Les boulangers-confiseurs ne peuvent définitivement pas s’enrichir en vendant du pain!

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