L’Union suisse des arts et métiers a élu son président, son comité directeur et la Chambre des arts et métiers pour les deux prochaines années, lors de son congrès à Fribourg. Le président de la BCS, Silvan Hotz, est un nouveau membre du comité directeur.

Le conseiller national tessinois PDC, Fabio Regazzi, a été élu à la tête de l’Union suisse des arts et métiers (usam). Il succède à Jean-François Rime, ancien conseiller national de Fribourg. « Durant huit ans, j’ai eu le privilège de présider une organisation dont la réputation de pionnière n’est plus à faire », a écrit le président sortant dans son discours. Il n’a pas pu lire lui-même en raison pour cause de coronavirus. Le concept de « Smart Restart » développé lors du confinement au printemps n’en est que l’exemple le plus récent, a-t-il déclaré. L’usam avait joué un rôle de pionnier en 2010 avec l’adoption de la résolution visant à réduire les coûts de la réglementation.

Unir les forces

« Les attentes à l’égard l’usam sont élevées et c’est très bien ainsi », a relevé Fabio Regazzi dans son allocution devant les délégués. Le nouveau président a souligné l’importance de s’unir contre la multiplication des contraintes dommageables pour l’économie.

« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir au sein du comité directeur de l’usam pour promouvoir les préoccupations de l’ensemble de notre secteur artisanal »,
Silvan Hotz

Engagement envers l’industrie

Diana Gutjahr, conseillère nationale UDC de Thurgovie, et Silvan Hotz, président de l’Association suisse des patrons boulangers-confiseurs (SBC), ont été nouvellement élus au comité directeur. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir au sein du comité directeur de l’usam pour promouvoir les préoccupations de l’ensemble de notre secteur artisanal », a souligné le nouvel élu Silvan Hotz par téléphone à « panissimo ». Il se réjouit de cette nouvelle tâche et de la coopération au sein du comité directeur. Les défis sont énormes, surtout dans le monde d’aujourd’hui. Il est important de représenter les préoccupations de l’artisanat et en particulier celui de la boulangerie-pâtisserie-confiserie avec compétence, diplomatie et la véhémence appropriée. Pour ce faire, la participation des membres des comités stratégiques, du comité central et du comité directeur est nécessaire : « Ce n’est qu’ensemble que nous sommes forts ! »

Charte pour la numérisation

Lors du Congrès de l’Union suisse des arts et métiers (usam) il y a deux ans, les délégués ont activement appelé l’organisation à considérer la numérisation comme une opportunité et à la promouvoir en conséquence. L’usam a pris cet appel au sérieux et a élaboré une charte stratégique à l’intention du congrès de cette année. Cette charte en appelle à la responsabilité des PME. Elle préconise de meilleures conditions-cadre pour la promotion de la numérisation. « En tant que plus grande organisation faîtière de l’économie suisse, nous sommes prêts à profiter des opportunités offertes par la numérisation et à la mettre en œuvre activement », a écrit le président sortant de l’usam, Jean-François Rime, lors du congrès de Fribourg.

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