Silvan Hotz, président de la BCS raconte de ses décisions et ses contacts dans son quotidien ; sur des sujets importants et moins importants.

Depuis l’automne dernier, je fais partie du comité directeur de l’Union suisse des arts et métiers, ce qui signifie que je peux directement faire part des préoccupations de nos membres et m’engager encore plus en faveur des boulangers-confiseurs artisanaux. Lors de notre dernière réunion, nous avons traité, entre autres, des écoles professionnelles. Nous exigeons du Conseil fédéral et des autorités cantonales qu’elles restent ouvertes en toute situation. En effet, les connaissances pratiques ne peuvent pas être acquises à distance. En outre, un appel a été lancé aux jeunes, aux parents et aux enseignants pour qu’ils recourent davantage aux stages de découverte. Il s’agit d’un instrument important dans le processus du choix d’un métier ! Par ailleurs, nous sommes fermement résolus à faire en sorte que les procédures de qualification puissent être réalisées en direct. Les signaux des autorités sont positifs.

Association européenne

Ce qui est décidé dans l’Union européenne à Bruxelles nous concerne généralement aussi tôt ou tard. C’est pourquoi nous sommes également membres de l’European Confederation of national Bakery and Confectionery Organisations (CEBP, www.cebp.eu) – l’Association européenne des boulangers-confiseurs. L’un des nombreux sujets d’actualité est l’ochratoxine, la moisissure des céréales. En tant qu’association, nous essayons également de faire en sorte que Bruxelles ne surréglemente pas.

Contact avec les cantons

Immédiatement après la décision du Conseil fédéral sur le règlement des cas de rigueur, nous avons contacté les présidents et secrétaires cantonaux et les avons informés et documentés en conséquence. En Suisse romande, nous l’avons fait avec le secrétaire général de l’association romande Pascal Charlet. Cependant, dès le début, nous avons fait fortement pression en faveur des comptabilités par secteur, et : nous avons réussi !
Avec Urs Wellauer, nous avons travaillé intensivement ces dernières semaines, en particulier sur le règlement des cas de rigueur, avons apporté des clarifications juridiques, discuté avec nos représentants cantonaux et de nombreux membres ; et nous continuons à le faire. Nous restons actifs !

Si vous avez des questions ou des suggestions à m’adresser ou à mes collègues du comité, veuillez m’écrire à panissimo(at)swissbaker.ch.

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