Depuis environ un an, la pandémie du coronavirus fait régner l’état d’urgence en Suisse, dans le monde entier, et cela affecte également notre branche. Arrêtons-nous un instant pour revenir sur cette année mouvementée et pleine de bouleversements :

En mars, le Conseil fédéral a imposé un « lockdown » national. Les boulangeries-confiseries ont été autorisées à rester ouvertes, car elles sont essentielles à l’approvisionnement. Une première victoire ! Après un premier choc, les membres se sont montrés innovants. Ils ont fait équipe avec d’autres commerçants, ont revu les processus de travail, supprimé de vieilles habitudes non rentables, etc. La direction et le personnel de l’Association suisse des patrons boulangers-confiseurs (BCS) ont travaillé à plein régime. Ils se sont battus avec acharnement pour la survie des membres. Ils ont conseillé pratiquement 24 heures sur 24 sur les questions juridiques et les mesures de sécurité et d’hygiène. Ils ont informé et fait de la publicité sur d’innombrables canaux, organisé des campagnes telles que « acheter local » et ils ont assuré une bonne résonance médiatique. Les réactions ont été positives dans tous les domaines.

Deuxième « lockdown »

Une brève trêve a eu lieu en été avant que le cauchemar ne reprenne à l’automne. Cependant, la population était lasse de la Covid. L’énergie, le sens de l’unité du printemps avaient disparu. Par ailleurs, les nouvelles mesures variaient d’un canton à l’autre, et on s’est retrouvé devant 26 versions différentes. Pour la BCS, il était impossible de garder une vue d’ensemble claire. Les contacts avec les secrétaires et les présidents des associations cantonales et régionales se sont intensifiés. Un échange régulier a eu lieu. Les processus de communication ont été – et sont toujours – optimisés afin de pouvoir informer et soutenir les membres de la manière la plus complète possible.

Ventes du dimanche

La décision du Conseil fédéral concernant les ventes du dimanche a été un véritable casse-tête. L’association a utilisé tous ses moyens de communication et son réseau pour faire en sorte que ses membres puissent ouvrir leurs magasins les dimanches et jours fériés qui sont importants pour eux ; avec les pharmacies. Bien sûr, cela ne s’est pas fait sans bémol : par exemple, le fait que les cafés devaient rester fermés, alors qu’elle a fait tout son possible en tant que petite association.

Règlement des cas de rigueur

L’association a remporté une autre victoire dans le cadre du règlement des cas de rigueur. Le président de la BCS, Silvan Hotz, et le directeur, Urs Wellauer, ont utilisé leur réseau, avant même que le Conseil fédéral ne se prononce sur la question, pour s’assurer que la comptabilité par secteur soit prise en compte. Un échange intensif a de nouveau eu lieu avec les présidents et secrétaires cantonaux et régionaux. Les associations cantonales ont été informées et documentées.

Pour le bien des membres

En tant qu’association relativement petite, la BCS a réalisé beaucoup de choses au cours de l’année coronavirus. Toutefois, elle a également essuyé un ou deux échecs et dû apporter des corrections ici et là, en communiquant directement avec les associations cantonales, par exemple. Les efforts ont toujours eu et continuent d’avoir pour objectif le bien des membres et de la branche artisanale. Et, la pointe de l’association avec le président, le comité central, le comité directeur ainsi que le bureau exécutif et l’ensemble des collaborateurs poursuivent cet objectif avec ténacité et passion.

Ajustements du Conseil fédéral

La semaine dernière, le Conseil fédéral a communiqué différents changements ayant trait à la durée de la quarantaine (changement important en matière de perte de gain Covid-19), au montant des contributions fédérales pour les cas de rigueur, à l’aide pour les travailleurs culturels et à la prise en charge des coûts du dépistage et de la vaccination (voir la newsletter du 28 janvier).
Concernant les RHT pour apprentis, un réexamen est requis pour les autorisations existantes, de même que la preuve que la poursuite de leur formation est, respectivement sera garantie. Les informations actuelles sont disponibles dans l’intranet.

Gare au cas de rigueur

la réglementation des cas de rigueur est plus compliquée, parce que les fonds y relatifs sont versés par le biais des cantons et que les pratiques en la matière varient. La comptabilité par secteur que nous avons proposée pour la vente et la restauration a déjà été reprise par quelques cantons. L’Association suisse des patrons boulangers-confiseurs (BCS) a insisté auprès du Département fédéral des finances pour que cette solution soit également recommandée aux cantons au niveau fédéral. Des ajustements pourraient encore intervenir dans les cantons. Les artisans boulangers-confiseurs sont priés de s’adresser à leurs associations cantonales.

Liens utiles de la BCS :bit.ly/3tgMhrj
Contacts et informations des autorités cantonales :bit.ly/3tfaqP7

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