Nouvelle réjouissante pour la production dans le secteur de la boulangerie-confiserie : on recense pour la première fois en 2024 une légère augmentation du nombre de nouveaux apprentis et apprenties, le commerce de détail devant pour sa part faire face à une diminution après deux années de stabilité.
Sur la base de ces chiffres, Lisa Frunz, membre du comité central (CC) et responsable du commerce de détail, ainsi que Peter Signer, responsable de la formation de la BCS en production, s’accordent à dire qu’il faut continuer à faire de la publicité pour les métiers de notre secteur et à former les jeunes.
Hausse dans la production
Au total, 491 apprentis ont commencé cet été leur formation en production en tant que boulanger-pâtissier-confiseur/CFC et AFP. Deux cent septante-sept ont opté pour l’orientation boulangerie-pâtisserie, 152 pour l’orientation pâtisserie-confiserie et 62 pour un apprentissage AFP. La plus forte augmentation a eu lieu dans la boulangerie-pâtisserie : une bonne vingtaine de contrats d’apprentissage de plus ont été signés par rapport à l’année précédente et une quinzaine de plus qu’en 2021. Le nombre d’apprentis en pâtisserie-confiserie est resté pratiquement identique à celui de l’année précédente (153) et donc inférieur à celui de 2021 (170). Cette année, 62 jeunes ont opté pour un apprentissage AFP dans la production (58 en 2023 ; 73 en 2022).
Recul dans le commerce de détail
Après deux années de stabilité, le commerce de détail connaît un recul tant pour les formations CFC que pour les formations AFP. Alors qu’il y avait encore 143 apprentis CFC en 2021 et 2022, ils sont presque 30 de moins cette année (115 en 2024). Pour les assistants du commerce de détail, le nombre a diminué de 14 par rapport à l’année précédente, passant à 46. Au total, 161 jeunes ont donc commencé une formation dans le commerce de détail en boulangerie-confiserie cette année. Cela représente un total d’environ 650 nouveaux jeunes dans le secteur de la boulangerie-confiserie, dont deux tiers de femmes.
Presévérer
L’année dernière, le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) avait prédit un recul d’environ 20’000 contrats d’apprentissage d’ici 2025, toutes professions confondues. Or, à la fin août, 1000 contrats de plus avaient été conclus par rapport à l’année précédente. Peter Signer se réjouit de ce chiffre en hausse : « C’est formidable de voir cette augmentation du nombre d’apprentis dans la production. » Il faut toutefois persévérer, continuer à promouvoir les métiers « et surtout à former des jeunes », a indiqué Peter Signer à ses collègues.
L’esprit combatif de Lisa Frunz s’est réveillé : « Malgré l’image attrayante de nos magasins, nous ne pouvons que partiellement rivaliser avec nos grands concurrents. Le corps enseignant et les parents voient dans les entreprises connues plus de stabilité et de sécurité. Les investissements dans les programmes d’apprentissage sont généralement également importants, et les apprentis bénéficient d’avantages supplémentaires, dont des rabais, des semaines d’apprentissage, des vacances supplémentaires ou l’exemption de travail le dimanche. Il est donc capital que nous autres membres de notre secteur fassions connaître positivement nos valeurs et notre artisanat créatif dans les médias. Montrez ce que vous faites et soyez-en fiers ! L’objectif est que nous puissions également revenir à plus
d’apprentis dans le commerce de détail ! »
SBC
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