Les pratiques professionnelles s’adaptent au temps. Ces changements ont du bon, notamment pour la vie sociale et sociétale des artisans, comme le rappelle Bernard Pignat dans sa rubrique « Les piques du chevalier ».
Partie peut-être d’une chanson d’un chanteur célèbre pour le début. Mots coutumiers aux chevaliers du fournil que sont nos artisans boulangers-pâtissiers et leurs personnels. Mais soyons certains que parfois les mots changent, comme les pratiques et elles s’adaptent au temps ou à l’épreuve du temps.
Oui l’épreuve du temps qui elle redonne d’autres contours à nos professions et nos actes de fabrications. Cette épreuve c’est certainement la clientèle qui en est le moteur, car les habitudes d’achats ne sont plus celles d’hier et certainement de demain. Les changements ont du bon et il ne faut pas en avoir peur, car parfois et très souvent les changements sont des actes positifs et essentiels pour marcher vers le futur, celui des temps actuels. La technologie et les outils sont au service de l’artisan, de sa vie professionnelle et ont souvent des impacts favorables pour la vie sociale et sociétale.
Qui dit vie sociale et sociétale pense à équilibre et intégration dans ce cadre et ouvre des sphères d’écoutes vers le monde actuel, dont la majeure partie de nos anciens étaient coupés. La famille en est la grande bénéficiaire et l’harmonie plus grande, les enfants ne voyant pas qu’en coups de vents leur père artisan ce qui en est de même pour les employés de fabrication.
Alors, soyons heureux de pouvoir conjuguer famille, loisirs et le travail, car il est vrai qu’il vaut mieux oublier un peu la nuit et ne pas trop la retenir pour mettre au goût du jour le succès et l’osmose entre ceux qui produisent et ceux qui consomment, ceci est le goût du jour.
Bernard Pignat, Chevalier
d’honneur de la confrérie valaisanne