Après 100 jours, politiciens et dirigeants sont évalués et jugés dans leur nouvelle fonction. Il n’en est pas autrement pour le nouveau président.

Les politiciens et les leaders sont évalués et jugés sur les cent premiers jours de leur mandat. Il en va de même pour les nouveaux présidents. Et j’arrive gentiment au terme de ces cent jours, vacances estivales comprises. Le temps passe incroyablement vite.

Dans une association, tout se passe certes un peu plus lentement que dans l’économie privée ou dans un commerce privé. Nous n’avons néanmoins pas chômé pendant « mes » premiers cent jours : nous avons notamment réexposé les problèmes que nous pose le projet LARGO (révision des ordonnances relatives à la loi sur les denrées alimentaires) dans le cadre du Forum PME, pour faire en sorte que, dans la mesure du possible, ce moloch ne prolifère pas.

Je siège désormais au sein du comité d’initiative « Stop à l’îlot de cherté – pour des prix équitables ». Si quelqu’un m’avait dit il y a trois ou quatre ans que je serais un jour à la tête d’une initiative suisse, je l’aurais pris pour un fou.

La recherche d’un successeur à notre directeur a été l’un des principaux objets à l’ordre du jour pendant les vacances d’été. Nous avons trouvé le candidat idéal en la personne d’Urs Wellauer, qui s’est imposé face à 35 autres concurrents. Je suis heureux et convaincu de pouvoir « faire surmonter la houle au bateau de l’association », en collaboration avec Urs Wellauer.

Outre le travail quotidien, les défis à relever sont nombreux, car comme on le sait, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, dans notre association non plus.

Les questions les plus brûlantes sont actuellement les suivantes : où va notre association ? Comment endiguer la diminution du nombre de membres ? Comment financer à l’avenir notre formation professionnelle et continue ? Comment amener les jeunes en fin de scolarité à opter pour nos métiers ? Comment prévenir la croissance de la bureaucratie ? Autant de thèmes passionnants que nous allons aborder ensemble.

Né en 1973, Silvan Hotz est membre du comité directeur de la BCS depuis 2012. Le 8 juin, il a été élu président de l’association professionnelle. Il dirige avec son épouse et sa belle-sœur la boulangerie Hotz Rutz AG, à Baar (ZG).

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