Il y a douze ans, j’ai dû choisir entre un siège au Conseil national et la présidence de l’Association suisse des patrons boulangers-confiseurs (qui était alors l’ARABPC).

J’ai opté pour ma grande passion, mon deuxième grand amour : le pain, mon secteur. Et je ne l’ai jamais regretté. C’est riche de précieuses expériences et de belles rencontres avec des jeunes et moins jeunes, des collègues du secteur, des partenaires et des politiciens que je passerai le relais à mon successeur dans quelques jours.

Je n’aurais rien pu faire sans l’engagement de nombreuses personnes dans mon entourage. Je tiens à remercier ici de leur aide le comité directeur et le secrétariat central de la BCS, dirigé par Beat Kläy ; Gustav Iten et Werner Suter qui, avant mon élection à la présidence, m’ont convaincu que je pourrais relever le mandat ; Heinz Wehrli, l’ancien responsable de la caisse de prévoyance, qui m’a amené à l’activité associative il y a de nombreuses années ; et ma famille, et en particulier mon épouse Mary, qui m’a toujours soutenu à 100 %.

Pour l’avenir, je souhaite à tous les artisans boulangers-confiseurs de l’innovation et de l’inspiration, de même que de la sueur, qui sont autant de clés du succès ; je leur souhaite surtout suffisamment de jeunes gens motivés à apprendre ce magnifique métier, sachant que les matières premières et le personnel sont notre capital pour l’avenir.

Je resterai boulanger, corps et âme, – la boulangerie restant ma passion. C’est un sentiment indescriptible que de pouvoir admirer chaque jour le résultat de son travail. Si c’était à refaire, je réapprendrais le métier !

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