L’Interprofession de la cuchaule AOP a distingué trois boulangers, durant le Swiss Bakery Trophy. Leurs pains safranés ont obtenu les meilleures moyennes lors de la première évaluation.
La boulangerie Jean-Luc Delabays Sàrl, à Grandvillard, et la Confiserie du Tilleul Sàrl à Fribourg ont obtenu les meilleurs résultats lors du premier concours cantonal de la de la Cuchaule : 99 points sur 100. Le troisième prix a été décerné à la boulangerie-confiserie Dubey-Grandjea. L’établissement romontois a totalisé 96 points.
La taxation s’est tenue le mercredi 31 octobre, à Goûts et Terroirs à Bulle (FR). Organisatrice, l’Interprofession de la cuchaule AOP a mandaté la Confrérie fribourgeoise des chevaliers du bon pain. Huit de ses membres ont observé, senti, goûté et noté 31 produits provenant d’autant de producteurs. « Ils ne sont pas tous boulangers-pâtissiers-confiseurs. Il y a également des dames paysannes ou encore l’association le Radeau qui accueille des personnes en difficulté », a précisé le Grand Maître Claude Zosso. Les producteurs ont deux ans pour se mettre en conformité avec le cahier des charges ; soit jusqu’en mars 2020. Par conséquent, cette première édition du concours était également ouverte aux non-certifiés. « Les certifiés avaient de ce fait la possibilité de ne pas présenter leurs produits. Par la suite, ce ne sera plus le cas. »
Lors de l’évaluation, les taxateurs ont tout d’abord noté l’état extérieur des produits : forme et volume, couleur et croûte, apprêt et coupe. Ils se sont ensuite intéressés à l’intérieur : couleur de la mie, sa texture et la réaction en bouche, odeur, goût.
Quinze diplômes remis
Pour réussir l’évaluation, un total de 78 points, sur 100, était nécessaire, dont 48 pour l’intérieur de la cuchaule. A Bulle, 26 producteurs ont réussi le test, dont 15 avec une moyenne de 90 points ou plus. A l’avenir, ceux qui n’y parviendraient pas pourraient perdre leur certification. Cela ne devrait toutefois pas se faire dès le premier échec, selon des dires de Jacques Chavaz, président de l’interprofession.
A la suite de cette première, l’interprofession va d’ailleurs réfléchir à une solution afin d’apporter une aide aux artisans qui le désireraient.jr